vendredi 6 août 2010

Il rOnfle


En fait, je ne sais pas pourquoi, je ne comprends pas, je pense que quand j'apparais dans la vie amoureuse d'un homme des sirènes connectées au neurone du ronflement doivent se mettre à hurler: "ELLE! ELLE!ELLE!", car tous les hommes que j'ai connus ronflent. Bon, ceux avec qui j'ai flirté étant ado je n'en sais rien, j'ai pas testé, mais dans ma vie de femme (qui a compté 3 hommes et de toute façon il n'y en aura pas un de plus parce que s'il me quitte je me fais lesbienne ou bonne soeur, plutôt bonne soeur d'ailleurs parce qu'il y a aussi des femmes qui ronflent, mais tu me quitteras pas, hein?) , bref, je ne suis tombée que sur des ronfleurs. Et moi j'ai un problème avec les ronflements: ça me gonfle!

Le premier homme: je le frappais. Avec le recul, j'avoue que cela ne fait pas très civilisé. Evidemment ça ne marchait pas et je finissais bien souvent sur le canapé.
Le deuxième: j'ai vite trouvé la solution. Je me couchais bien avant lui, comme il me fatiguait moralement, dormir m'était presque un refuge.

Le fiancé: voilà un sujet délicat. Le frapper? Je ne peux pas m'y résoudre. Le pousser? Quand je le fais, il vient encore plus contre moi (genre, mais écoute mes ronflements, chérie). Je soupire fort, ça ne le réveille pas toujours. Je m'énerve dans mon coin. Faire lit à part? Non mais oh, ça va pas?  Plutôt supporter ses ronflements pendant 60 ans (après, quand je serai vieille, je serai sourde, donc je ne subirai plus cela).

Je ne dors pas. Donc j'observe. Quand il s'éloigne un peu, j'entends moins ses ronflements, mais ça fait des vibrations. Et puis il fait des bruits bizarres avec sa bouche. Et puis le pire, c'est quand il se met à parler et à délirer. Oui, tout cela dans la même nuit, ça peut arriver! Une nuit, il ronflait tellement fort (après deux nuits de silence, il fallait bien qu'il se rattrape) , que je ne pouvais pas dormir. Je soupirais, je le poussais, il revenait contre moi, j'ai fini par saluer le mur de très près (ah, salut, t'es là, toi?), je ne pouvais plus m'éloigner, et pour couronner le tout, le chat (qui n'arrive pas à s'endormir, normal quand on dort toute la journée) se couche là où j'étends mes jambes.
Je veux compter les moutons, mais pour moi, cela représente le summum de l'énervement. Il se calme, avant de redémarrer de plus belle (il fait comme dans les films, genre il y a du suspens, et quand tu ne t'y attends pas, surpriiise, je reprends!). D'un coup, il sursaute, allume la lumière, se redresse, et me dit: "Quoi? Qu'est-ce qu'il y a?"... Je réponds: "Bah non, toi, quoi qu'est-ce qu'il y a?" (la nuit je parle bizarrement). Et là, la réponse sortie de nulle part: "Bah je sais pas, t'étais à côté en train de soulever un meuble." Imaginons la scène: clap de début. Je me glisse hors du lit sans réveiller le chéri qui dort et qui ronfle. Je descends l'échelle de la mezzanine, toujours sans faire de bruit (trop forte). Je soulève un meuble (au choix, le meuble télé ou le canapé) et le rapporte dans le lit, toujours sans le réveiller. Et c'est une fois que je suis allongée qu'il s'aperçoit qu'un truc cloche. "Bah non!" que je rétorque. Je tâte mes biceps au passage. Non, leur envergure n'a pas changée.
Le chéri s'excuse, se rendort, se remet à ronfler ... à peu près jusqu'à ce que le réveil sonne.

Bon, la solution, je l'ai trouvée, ce sont des bouchons en mousse. Parfois, il y a des fuites et j'entends le ronflement sournois à côté de moi, et mon chéri a toujours le réflexe de vouloir me le faire partager en me le glissant à l'oreille (c'est qu'il serait jaloux du bouchon en mousse!).

De toute façon, si ça m'énerve de trop, j'ai trouvé la parade: je me fous à ronfler aussi!

7 commentaires:

  1. Excellente cette chronique, je suis fan!! Et ce qui est écrit est totalement vrai, il n'y a aucune invention de ta part!!! Et encore, tu n'as pas tout raconté, le fois par exemple où je me suis réveillé et je t'ai dis qu'on nous enfermait dans le lit....

    Je t'aime et je ne te quitterais pas (il y a des bonnes soeurs qui ronflent aussi).

    Merci de ce bon fou rire en tout cas, ça fait du bien. Je t'aime <3

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  2. Je suis morte de rire ! Parce que je me retrouve dans le même cas que toi Cla'. Mot pour mot c'est les mêmes nuits que l'on a. ^__^

    Séverine

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  3. Bravo Cla!! Tu sais il y a une très belle chanson de Lynda Lemay: Le Ronfleur, qui décrit assez précisément comment elle en est arrivée elle aussi à se résigner.
    Et au pire tu sais: pastille Quies anti-ronflement au goût miel-citron!! Pour garantir en plus une merveilleuse haleine fraîche à ton fiancé quand vient le matin (non je ne suis pas la réprésentante officielle de Quies en Côtes d'Armor donc pour les commandes ou renseignements appelez l'agence)

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  4. coucou ^^ j'en pleure de rire ... gros bisous ^^

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  5. Tu nous observe Julien et moi la nuit LOL c'est notre fléau a nous femme amoureuse supporter les ronflements . L'amour rend aveugle la nuit il devrait également rendre sourd! .Bisous et au plaisir de te lire vite . Ps: j'ai enfin réussi a mettre des com.par tel du moins je l'espère sinon j'écris dans le vent lol .

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  6. Ahh excellent, c'est ce qui s'appelle un un rêve très réel, balèse ma demie jumelle quand même XD, ça pourrait être mignon les ronflements à l'unisson LOL

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  7. Hihi, mon chéri ronflais aussi comme un ours, diagnostic : apnée du sommeil.
    Il est appareillé le soir, mais maintenant j'ai droit au bruit de la machine et un chéri cosmonaute avec son masque (maintenant il ressemble à ca LOL : http://www.fr.european-lung-foundation.org/uploads/WEB_CHEMIN_14094_1228142023.jpg)
    Je crois que je préfère quand il ronflé loool

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