lundi 30 août 2010

Le mOnde est plein de tentatiOns



Au gré de mes petites balades, j'ai vu quelques petites choses qui m'ont fait craquer.
Tout d'abord, au rayon livres de cuisine: l'Atelier des Cakes et Muffins. Présentés dans un coffret, 9 moules en silicones aux couleurs très girly et un petit livre de recettes. J'adore concocter des cakes et j'avoue que les moules en silicones me manquaient. Mon chéri me l'a offert, il a fait une bonne affaire remarquez, puisque le coffret était à 10 euros.

Bon après, vu que j'ai tendance à collectionner tout ce qu'il faut pour faire de bons petits plats, j'avoue avoir d'autres tentations en la matière comme un robot qui mixerait fruits et légumes en soupes, en purée, en smoothies... et une mandoline, pour râper les fruits et légumes.



Plus futile, j'ai découvert hier à Monoprix la ligne de maquillage "Hello Kitty". Je ne suis pas dupe et suis bien consciente que c'est un argument commercial pour vendre du maquillage aux adolescentes. Mais si on regarde de plus près, les couleurs sont jolies, pétillantes, il y a un large choix (notamment en fards à paupières et vernis à ongles), et pas plus cher que du maquillage de marque Nivéa ou autre.  Vais-je me laisser tenter? Nous verrons cela d'ici quelques mois.


Enfin, rayon culture, l'affaire du siècle, que dis-je, du millénaire! Mon chéri et moi, qui sommes accro à la série des "4400", n'avons que les 2 premières saisons en DVD. Il y a deux bonnes semaines, nous allons voir pour les deux dernières. 50 euros le coffret. Ca fait mal. On décide d'attendre. On repasse avant-hier. Et découvrons que chaque saison est passée à 15 euros!!! Youpiii! Prochain achat culture très prochainement :)

Pour ce qui est des autres tentations, littéraires, notamment, mais aussi de créations...aaaah..je coche dans les magazines, je coupe, je garde précieusement....
Je rêve, je rêve...

dimanche 29 août 2010

Les FrançAis adOoorent être pris pour des cOns

C'est un chat qui dit à un autre: "T'as vu, lui, là-bas, il est noir!" Et alors lui répond l'autre, tu t'en fous, c'est un chat!
Remplacez le mot chat par humain.

Mesdames, mesdemoiselles, messieurs, en ouverture de cette chronique, une dépêche spéciale: les français sont des veaux!

Hum, qu'est-ce qui peut bien me mettre dans une colère pareille? Avant de vous l'expliquer, je tiens à vous préciser que je n'écris pas cet article pour faire de la politique (bah là, vous allez vous douter du sujet), ni pour dire "j'appartiens à tel parti". Je ne veux que relater des faits. Et puis de toute façon, en général, je n'adhère à aucun parti, mais seulement à des idées.

Tout ceci précisé, je peux me lancer. Avant l'été, voici de quoi on parlait aux infos: les jeunes de banlieues, ces petits sauvageons, qui massacrent des policiers,la burka et le voile,  le chômage, les personnes de 50 ans et plus à qui il faut redonner du travail en PRIO-RI-TE.
L'été arrive: tiens, ce sont les Roms qui sont à la mode. Ces vilains tsiganes qui sont là pour causer plein de malheurs à nous, pauvres français qui ne leur avons rien demandé.
La rentrée arrive. Au menu: bilan de la saison touristique, chômage, rentrée des classes, jeunes qui ne vont plus en cours, et donc, jeunes des banlieues.
En un mot, à longueur d'année, on entend parler de : SE-CU-RI-TE. Répétez ce mot avec moi, comme si vous aviez été soudainement touchés par la foi. Non, parce que Ségolène, on s'est bien foutu de sa gueule avec son " FRA-TER-NI-TE" qu'elle répétait comme si elle avait vue la Vierge Marie en personne, mais l'autre nabot, avec son "SE-CU-RI-TE" qu'il nous rabâche depuis sa naissance, il n'est pas mieux. Je présume que c'est parce qu'il n'a pas d'autres arguments à nous présenter.
Et toi, le français qui te colle sur ton canapé à 20heures devant le JT de Claire, Laurence, David ou Harry, tu aimes qu'on te parle de terreur. Oui, toi qui a fait la révolution en 1789 et en mai 68, tu adores ça. Parce que cela te donne un passe droit pour tirer à boulets rouges ensuite sur tout ce qui est différent de toi.

Savez-vous que la plupart de ces médias que vous idôlatrez parce qu'ils vous font voir le vrai visage de la terreur, sont contrôlés par le gouvernement? Savez-vous que ces journaux ne travaillent qu'à une chose: 2012 ?
Pour ces diverses choses, laissez-moi vous dire mon avis.
Les cités: personnellement, j'ai vécu en cité, à Blois. Comme partout, il y avait des règlements de compte. Comme partout, des voitures brûlées, renversée. Mais vous savez quoi? Jamais un "arabe" (parce que c'est bien le mot qu'on prononce quand on parle de cités) ne m'a agressée, violée, ou tuée. Alors non, tous les "arabes" ne sont pas comme ça. Il y a des extrémistes, comme dans chaque religion. La religion catholique, par exemple, a une branche extrémiste, qui s'appelle Opus Dei. Et qui n'hésite pas à recourir au meurtre. Mais chuuuut, cela, il ne faut pas en parler.
J'ai des amis qui ont "des origines", ils ne m'ont jamais rien volé. Les problèmes que j'ai rencontrés et que je n'évoquerais pas ici étaient avec des personnes 100% françaises. En vivant dans une cité.
Les jeunes. Certes, aujourd'hui, il y a une montée de violence. Ces jeunes, qui, dans la rue, veulent faire la loi. Dans les années 70, il y a eu la même chose, le saviez-vous? Ces jeunes étaient des punks. Des gens français, tiens donc.
Et puis ces "arabes" qui sont venus en France... Vous croyez que c'est pour nous coloniser? Eh bien laissez-moi vous apprendre quelques petites choses. L'Algérie, c'est nous, français, qui l'avons colonisée. Alors quand la guerre a éclaté, puisque les Algériens étaient contrôlés par les Français, ils ont bien dû les protéger. Quant aux marocains; ils nous ont aidé pendant la Seconde Guerre Mondiale. Ils ont combattu aux côtés de nos soldats français. Et après la guerre, les français n'ont pas voulu reconstruire la France. Qui s'y est collé? Eh oui, les maghrébins. Alors quoi? Après ces services rendus, il fallait les foutre à la porte? C'est la mentalité française, après tout.
Les jeunes d'aujourd'hui ressentent un vif malaise. Mais il n'y a pas que les jeunes des banlieues. Regardez les pseudos gothiques de 14 ans qui veulent s'ouvrir les veines si papa-maman ne leur offre pas ce qu'ils désirent. Regardez les petites pétasses qui n'hésitent pas à voler dans les magasins pour être à la mode.
Ensuite, grâce à notre cher président, voilà qu'on ne fait plus la différence entre femme voilée et femme à burka. Pourtant, la différence est de taille. La burka, c'est clair que je suis contre. Ce n'est pas normal, et c'est subit. Mais le voile... en quoi cela gêne??? Pourquoi une femme ayant la tête couverte gêne alors qu'une pétasse en minijupe, qui est à la limitre de montrer ses fesses, ça passe? A ce moment là, il va falloir supprimer les films avec Grace Kelly et Audrey Hepburn, elles avaient des foulards sur la tête souvent, et puis tant qu'on y est, interdire à nos grand-mère de porter leurs foulards qu'elles aiment tant (et qui nous collent la honte).
Quant aux Roms, c'est très simple. On les accuse de ne pas travailler et de vivre à nos frais. Je suis prête à parier que s'ils travaillaient, on les accuserait de nous voler notre boulot.
C'est valable aussi pour les : "Moi je fréquente pas les pédés, ça va pas ou quoi?", les "Oh les mecs, regardez, c'est un gothique, faut le taper!", et toutes les différences qui ne sont pas respectées. Parce que nous vivons tous en Xénophobie.

Bien sûr qu'il y a des Roms qui sont voleurs, bien sûr qu'il y a des gens de couleur qui sont violents. Y'a aussi des Français qui tapent leur femme, qui maltraitent leurs enfants, qui volent dans les magasins, qui sont atteints de maladies psychiatriques, qui profitent du système, etc.

Non, nous, Français, on a rien à se reprocher. On ne critique jamais personne.
Par contre, j'ai remarqué, quand on parle de viol ou d'enlèvement d'enfants, c'est toujours quelqu'un de bien blanc, pourtant. Attention, dans les autres pays, ils vont dire que tous les français sont pédophiles alors!

Vous en avez marre de Sarkozy, il le sait, alors il vous parle de tout ce qui est "différent" de vous pour que vous votiez à nouveau pour lui en 2012. Et ça va marcher. Mais est-ce que c'est ça qui va vous donner du travail, franchement? De critiquer les coutumes différentes des vôtres?
Et puis par contre, si quelqu'un se moque de votre mode de vie, c'est qu'il n'a vraiment rien compris! Vous savez quoi? Apprenez à respecter les autres si vous voulez qu'ils vous respectent.
Et avant qu'on me dise que je fais un article "pro-arabe", "pro-Rom". Eh bien non, je suis juste "pro-humain". Chacun a des torts, qu'il soit blanc, beur, noir, jaune..(heureusement qu'il n'y a pas d'homme violets, les pauvres, qu'est-ce qu'ils se prendraient dans la tronche). Mais on ne retient que ce qu'on veut bien retenir.


Vous savez, quand on meurt, quand on pourrit et qu'il ne reste que des os, on est tous égaux. Ce que je veux dire, c'est que si demain Sarkozy décrète qu'il faut faire la chasse aux cons, tout le monde va regarder son voisin avec suspicion et le dénoncer pour des broutilles. Cela s'appelle tomber bien bas et devenir bien con. Cela s'appelle redevenir comme ces Hitlériens convaincus des années 30-40.
Cela s'appelle détruire l'humanité au nom de la connerie.

vendredi 27 août 2010

Mi$$ FutiLitéS et bLa bLa de fiN d'éTé

A la fin de l'été, les plages redeviennent fréquentables

Bon, j'ai essayé de faire semblant, de faire comme s'il y avait un mois entre juillet et août, de croire que l'été est encore là. Mais il faut bien se rendre à l'évidence, les gamins, les magazines, les vitrines des magasins, tout autour de moi ne parle que d'une chose: LA RENTREE.




Je n'aime pas ce mot. Cela ne devrait pas m'atteindre; je ne vais plus à l'école depuis un moment et je n'étais pas vraiment en vacances (n'oubliez pas que je suis en CDI: convalescence à durée indéterminée).

Avant l'été, on prend plein de bonnes résolutions: "Je vais manger beaucoup de salaaaades. Je vais bronzer intelligemment. Je vais mincir et bien faire du sport. Je vais profiter du soleil et de la plage."

Ouais... Combien d'entre nous tiennent vraiment ces résolutiOns?



Perso, je vis 12 mois par an à Nice.Le soleil je l'ai à l'année (et je le paie cher, je parle de l'immobilier, là). Alors quand je vois les touristes arriver, j'ai plutôt envie de fuir, bien loin.

Pour ce qui est des résolutions, comment me suis-je conduite?

1/ manger beaucoup de salades: un mariage, des apéros entre amis, dîner par-ci, dîner par-là, découverte d'un fast food belge. Vous croyez que je n'ai que ça à faire, de manger de la salade? Bilan: quelques kilos en plus sur la balance.

2/Bronzer intelligemment: pas une fois cet été j'ai appliqué une protection solaire. Bilan: peau toujours blanche et un seul coup de soleil.

3/Mincir et faire du sport: non, ce fut plutôt manger et se laisser vivre. Pour le bilan, voir petit 1.

4/Profiter du soleil et de la plage: mouah ah ah ah ah (ça c'est mon rire). Vous croyez que j'ai envie d'aller me mêler au troupeau de touristes échoué sur les galets des plages Niçoises? De me baigner dans une eau dans laquelle se déversent les égoûts et dans laquelle un ami trouve des préservatifs? Bilan: voir le petit 2.







Ok, alors maintenant que vous savez que cet été je n'ai pas fait comme tout le monde, parlons de la rentrée. Mes projets? Ecrire. Secouer l'administration pour que je perçoive enfin mes indemnités. Et c'est déjà bien. Me raffermir un peu et refaire ma garde-robe (dans un monde idéal).

Tiens, en voilà un bon programme!

Alors j'ai épluché les tendances 2010-2011 en matière de look. Ce que j'ai vu ne m'a pas vraiment plu. La couleur phare de cette saison? Le camel. Couleur qui va soit aux peaux bronzées, soit aux blondes. En même temps, niveau fashion, il n'y a que des peaux bronzées et des blondes, les pauvres, ils peuvent pas savoir qu'il existe des brunes à peau pâle, par exemple. La chaussure à avoir ab-so-lu-ment? Le mocassin ou la cuissarde. Je ne suis pas une mamie, et mes cuisses sont trop flasques pour la cuissarde. Je fais comment?



La marinière, adorée l'année dernière, désormais bannie

Eh bien je fais comme toujours, je me démarque. Je n'entre pas dans le troupeau.

Moi, ce que j'aimerais à voir dans ma garde robe, c'est:

-marinières (à la mode l'année dernière)

-robes pull (mais que je porte par dessus un jean, donc je suis "out")

-encore plus de corsets (c'est pas chez Pimkie que je vais en trouver)

-des vêtements glamour et féminins (bon courage, mais vivent les friperies)

-un short en flanelle (là faut vraiment que je mincisse)

-une veste officier (vraiment "out")

-des bottes marron (pas des cuissardes)

-des low boots

-des escarpins à talons (genre, j'en ai pas, hum hum)

-des ballerines



Vous l'aurez compris, à moins de me fournir en friperie, je ne vais pas trouver mon bonheur. Bon, après, il y a quand même quelques magasins qui en mettent pour tous les goûts, alors ce n'est pas perdu d'avance.


Petite Robe noire Tissaia, 16 euros



La robe-pull; perso je la porte avec un jean rentré dans des bottes







Bon, j'ai aussi flashé sur une couleur de cheveux, quand je dis flashé, c'est l'alarme interne qui a fait: "ELLE! ELLE!ELLE!". Cette couleur s'appelle brun-pourpre. Je crois que je vais l'imprimer et l'emporter chez le coiffeur. Il va encore me dire que je suis une originale. Mais je m'en fous de tout ça. Car je suis quelqu'un avec une vraie personnalité. Et c'est aussi pour cela que mon chéri me préfère aux autres femmes, au moins il ne me confondra pas avec une autre. Je ne fais pas partie de ce troupeau qui répète en choeur: "Habillons-nous de la même façon"...
La fameuse couleur brun-pourpre

Les Années Yé-yé



Hier soir, Arte diffusait un documentaire très intéressant sur ce courant porté par les jeunes, de 1962 à 1966.

Cette époque m'a toujours intéressée. D'ailleurs, à la sortie de l'enfance et début d'adolescence (j'avais 11-12 ans), je me suis fait offrir par mes parents deux CD: une compilation yé-yé et un doule album de Sheila sur ses années 60. Evidemment, ceux qui étaient au courant se foutaient un peu de ma gueule. Vivre dans une cité en 1995 et écouter du Twist, y'a forcément un truc qui cloche. Le pire fut quand je me suis fait offrir une petite robe vichy, rose et blanche. Après, j'ai découvert les Spice-Girls, mais c'est autre chose.



Quand je me penche sur les yé-yé, je constate plusieurs choses. C'est à cette période que les adolescents ont commencé à être considérés commes des êtres humains à part entière. 
Effectivement, dans la France du Général de Gaulle, ce n'était pas chose aisée d'être un enfant ou un ado. Pas le droit à la parole, obéir aux ordres. Dans les années 50, le rock'n'roll a commencé à déferler. Nos futures vedettes françaises ont accroché. C'est ainsi qu'en 1959, Jean-Philippe Smet se transforma en Johnny Hallyday et sortit un morceau en français. Des groupes composés d'adolescents virent le jour: Les Chaussettes Noires, Les Chats Sauvages (Dick Rivers n'avait que 15 ans). Le twist arriva en France.
Ce ne sont pas les Américains qui nous l'ont apporté; ce sont ces jeunes français qui ont adapté les morceaux américains. Pourquoi? Parce que les compositeurs français n'y connaissant rien au Twist, étaient incapables de pondre le moindre accord.
Déferlèrent alors: Claude François, Sylvie Vartan, Sheila, Richard Antony, Franck Alamo et bien d'autres.



C'est alors que l'image a commencé à compter. Naissance d'une émission de radio, sur Europe1 : Salut les Copains. Diffusée tous les soirs à 17 heures. Le Général de Gaulle hurla au scandale, en disant que cette émission empêchaient les collégiens et lycéens de faire leurs devoirs. L'émission remporta un vif succès. Pour fêter sa première année d'existence, un concert géant et gratuit fut donné place de la Nation. Seul Johnny put atteindre la scène. C'est suite à ce concert que le sociologue Edgar Morin inventa le therme "yé-yé".
L'émission de radio donna naissance à un magazine papier. Les jeunes découvrirent les "posters" de leurs idoles, qu'ils pouvaient accrocher sur les murs de leur chambre, au grand damn de leurs parents.
Les premières surprises partie virent le jour également...



A cette époque, qui va bientôt fêter ses 50 ans, les jeunes étaient en harmonie. La jeunesse était insouciante, ne voyait pas le mal partout. Personne ne pensait à être agressif avec les professeur, personne ne caillassait les voitures. Les jeunes vivaientt leur jeunesse, normalement. Ce mouvement donna lieu plus tard à Mai 68, mais ces jeunes avaient grandi (et aujourd'hui ils votent sécurité).



Je pense que si j'avais été ado entre 1960 et 1966, j'aurais été pleinement heureuse. Mais bon, mon adolescence s'est déroulée de 1995 à 2001. Les temps ont changé. Là où je vivais, si tu mettais une robe, tu risquais de te retrouver emmenée dans une cave. Et aujourd'hui c'est de pire en pire.

En revanche, je remercie quelques groupes comme les Plastiscines, les BB Brunes, qui font un peu découvrir cette époque à quelques ados d'aujourd'hui. Je dis bien quelques. Les rares qui n'agressent pas leurs profs, qui ne volent pas des choses aux passants dans la rue, etc.

Tout se perd, ma ptite Dame!

Plasticines

jeudi 26 août 2010

Le Récital des Anges, par Tracy Chevalier

Aujourd'hui je suis malade. Etat fiévreux, gorge qui gratte, toux qui fait mal aux bronches. Alors repos. J'en ai profité pour terminer le roman dans lequel je suis plongée depuis un peu plus d'une semaine. Et je prends quelques minutes pour venir vous en parler.


L'histoire: En Janvier 1901, la Reine Victoria meurt. Londres et tout l'Angleterre sont en deuil. comme le veut la coutume, les familles vont au cimetière. Leurs tombes étant mitoyennes, les Coleman et les Waterhouse font connaissance, et leurs petites filles, Maude et Lavinia se lient d'amitié. Les familles n'ont rien en commun, surtout les mères. Gertrude Waterhouse incarne les valeurs traditionnelles, alors que Kitty Coleman aspire à la liberté. Maude et Lavinia partagent vite leurs jeux avec Simon, le fils du fossoyeur. Lavinia, théâtrale, est élevée dans le respect des principes, et Maude, livrée à elle-même, passe le plus clair de son temps chez les Waterhouse, sa mère vivant dans ses propres chimères et regrets. Jusqu'au jour où elle découvre la cause des Suffragettes. Le destin des deux familles va s'en trouver changé à jamais.

J'ai ADORE ce livre. Déjà, il se passe à une époque que j'aurais aimé connaître, mais en plus on s'attache aux personnages, à tous sans exception. L'histoire de ces deux familles de déroule de 1901 à 1910. C'est très bien écrit, cela faisait un petit moment que je n'avais pas autant aimé un livre!
J'avais déjà beaucoup aimé le roman de Tracy Chevalier, "La Jeune fille à la perle". Je crois qu'elle fait partie de mes auteurs favoris.

Tracy Chevalier, auteur de romans historiques

mercredi 25 août 2010

Ca y est, j'assume mes goûts!

Comme une grande, j'accepte enfin mes goûts vestimentaires..
Il était temps....

Je me sens bien en Romantique Victorienne!

Aujourd'hui romantique échappée de l'ère Victorienne, demain robe Vintage rendant hommage à Audrey, Marlene, Marilyn, Greta et Jackie?
En tout cas, j'ai décidé de m'amuser à me concocter les looks que j'aime... Je n'ai plus peur d'assumer...Si cela vous gêne, regardez ailleurs...


En plus, ça risque de plaire à mon chéri tout cela... Une recherche dans les vêtements et les accessoires... Juste pour nous plaire. A lui et à moi.


Et merci aux femmes qui s'assument et témoignent là-dedans...Mine de rien, ça aide beaucoup!

mardi 24 août 2010

C'est drôle un zhomme parfOis...


Ce que je vais écrire est court, mais parfois, plus c'est court, mieux on savoure l'intensité (quoi, qu'est-ce que j'ai dit? C'est bon, ne me regardez pas comme ça, vous ne savez même pas de quoi je vais parler!).

Avez-vous remarqué que quand vous avez un nouveau chéri (non, non, j'ai gardé le mien, hein, je suis contre le changement), arrive le moment où vous allez passer une première nuit ensemble?
Outre quelques détails qui font que ce n'est pas parfait (le mien m'a traité de conne en plein milieu de la nuit, j'ai une amie qui a giflé le sien dans son sommeil...) mais qu'on va rester quand même avec, parce qu'on ne sait jamais et puis qu'on l'aime bien, lui, il y a la fameuse question qu'il va poser à un moment ou un autre:
"Tu dors de quel côté, toi?". Vous répondez: "Côté gauche" (ou droit, ou milieu, ou aux pieds, comme vous voulez). Vous pouvez être sûre, Mesdemoiselles et Mesdames, qu'il va vous rétorquer: "Ah, ça nous fait un point commun, moi aussi je dors de ce côté. Tu peux me le laisser, stp?". Il fait tellement ses yeux de cocker qui lorgne sur la boîte à sucre que vous dites oui, et c'est parti pour 40,50,60 ans de dodo du côté qui n'était pas le vôtre à la base.

Petit conseil pour ces messieurs: ne demandez pas de quel côté on dort, affirmez haut et fort: "Je dors de ce côté". Ou alors, si vous le demandez, eh bien laissez-nous la place :)

jeudi 19 août 2010

Les bienfaits du célibat (nOn, nOn, tOut va bien avec chéri d'amOur, je vous rassure)



Je ne regrette pas le célibat, hein. Tout va bien avec mon homme, je suis heureuse, toujours envie de me marier et tout ça, tout ça...
J'écris cette chronique parce que j'ai des keupines nouvellement célibataires et que j'aime bien leur remonter le moral à ma façon (oui, à ma façon, donc vous jugez si vous voulez compter sur moi ou non).
Là, normalement, il y en a une ou deux qui vont me maudire: "Qu'est-ce qu'elle en sait, elle, de ce que je traverse? Ca va pour elle, elle a mec depuis un an et demi, alors pouet pouet camembert madame je sais tout!".
Ca y est, vous avez déversé votre charmante verve poétique?
Le célibat, je sais ce que c'est, figurez-vous que moi aussi je l'ai vécu (je ne m'appelle pas Angelina Joli, tous les hommes ne se bousculent pas, langue pendue, à mes pieds, et heureusement d'ailleurs, cela doit être assez désagréable, Angelina, j'attends ton coup de fil pour que tu confirmes).
Avant d'être avec le chéri d'amour, pendant 2 ans j'ai été célibataire. Enfin presque. Il y avait bien quelqu'un, mais il habitait loin et on se voyait le week-end, quand il en avait envie, on a rompu au moins 8 fois, bref, nous pouvons considérer cela comme du célibat.

C'est sûr, une rupture ça fait mal. Quel que soit la personne qui en est à l'origine. Ce n'est pas plus facile de quitter qu'être quitté. Les deux situations sont pénibles. (Lorsque la rupture est un soulagement, et qu'on a envie de faire la fête, là, c'est qu'il devenait vital de se séparer!).
Passé les premières heures (harcèlement par sms et sur messagerie vocale, plongée dans un pot de glaces, et coup de fil à une amie, le meilleur Jocker, ha ha ha), normalement, on fait le point. Qu'est-ce qui n'allait pas? Est-ce que c'est vraiment mort? Normalement, la personne concernée accepte une discussion. Rarement on se remet ensemble, sinon cela veut dire qu'au fond on ne sait pas ce qu'on veut.
Et c'est là que nous devenons officiellement CE-LI-BA-TAIRE. Ce mot fait peur, la plupart du temps. Mais il ne faut pas!
Déjà, soulevons une question: pourquoi le célibat fait peur? La plupart du temps, en fait, ce n'est pas le célibat en lui-même qui fait peur, mais la solitude (quand je vous disais que je suis passée par là).
Pourtant, il y a des tas de choses marrantes qu'on peut faire quand on est célibataire, si, si!

Déjà, on peut déchirer toutes les photos de son ex (enfin de nos jours, c'est plutôt les effacer de son PC, parce que les vraies photos, y'en a plus beaucoup en circulation). Là, c'est signe que la rupture est acceptée.
On peut voir les copines quand on en a envie. Plus de comptes à rendre. Et donc, rentrer à quelle heure on veut, en état d'ébriété si on veut (hum, restons politiquement correct et soulignons que l'alcool doit être consommé avec modération, m'sieur Sarko, ne faites pas fermer mon blog siouplaît, merci). C'est aussi le moment d'utiliser le canard mécanique offert par notre meilleure amie (oooh, quoi? Jouez pas les prudes, ça ne vous va pas!).
On peut aussi mater les mecs à volonté. On a le droit, on est célibataire!  Bon, le mieux reste de draguer ceux qui sont célibataires (la femme en couple qui écrit cette chronique lève les yeux au ciel et sifflote, la femme en couple n'ayant pas envie de devenir célibataire à cause d'une célibataire venimeuse).
On peut aussi se pomponner, sans entendre un homme râler parce qu'on passe beaucoup trop de temps dans la salle de bains. On peut accepter un rendez-vous amoureux. Un dîner au restaurant, sans que cela n'engage à quoi que ce soit.
On peut s'empiffrer de nounours à la guimauve enrobés de chocolat (je vous connais bien, hein?) en regardant l'intégrale de "Newport Beach" (s'applique aussi à Sex and the City, et d'autres séries pour filles).
On peut cuisiner diététique sans entendre un chéri rouspéter parce que ça manque de sauce. On peut rester sous la couette jusqu'à pas d'heure. On peut prendre tout la place dans le lit. On peut dormir avec son meilleur ami. On peut faire un câlin à la grosse peluche qu'on planquait au fond de l'armoire. Il n'y a plus de chaussettes ou caleçon qui traîne par terre.

Et puis un jour, on rencontre LE mec :)


Article dédié à Mamzelle Maëlle.

On nous fourre des clichés plein la tête!



Hier, en fin d'après-midi, j'étais devant la télévision (oui, il n'y a pas qu'Internet dans ma vie lol). Arrive l'incontournable page de publicité...Ils trouvent qu'on achète pas assez pourquoi? C'est rigolo, parce qu'en général, nos banquiers, eux, trouvent qu'on achète trop!
Alors pourquoi est-ce qu'on nous montre le produit untel, qu'il faut absolument avoir, genre notre vie en dépend?
Bon, je ne suis pas là pour parler de la société de consommation, des tas de gens ennuyeux le font déjà très bien à la télé...

Non, en fait, j'ai remarqué qu'on nous prend vraiment pour des imbéciles. Chaque produit vanté à la pub a son propre genre de scénario.
Par exemple:
-Le lait. Si le lait n'est pas bio, souvent on a droit à un papa et son bébé, ou alors l'adulte allergique au lait mais qui tolère celui qui est présenté. Si le lait est bio, vous pouvez être sûrs qu'on nous présente des enfants curieux de la vie, entourés de parents à moitié baba-cool, le tout dans un jardin. Le beurre, c'est pareil, ça se passe toujours dans un jardin, surtout pour celui anti-cholestérol.
-Le yaouth qui fait soi-disant du bien à l'intérieur...Avant qu'on s'intéresse au bien-être des personnes âgées, on montrait un flagrant délit d'égocentrisme. Une femme torse-nu mangeant son yaourth, finissant par faire un coeur avec ses doigts sur son nombril. Ou la fille qui s'étale le yaourth sur la figure parce qu'elle est bête et croit que c'est une crème de beauté. Maintenant, ce sont les personnes âgées qui sont ciblées. Alors on montre un papi ou une mamie qui revient des courses qui mange son yaourth hyper amer avec un grand sourire: "Ouais, je retarde mon vieillissement, youpi!".
-Les produits ménagers; on est sûr qu'il y a toujours une femme au foyer pour s'en charger, généralement vêtue d'un haut coloré et d'un pantalon blanc. Au choix, elle lave le sol et ça brille, elle récure les joints de son évier et ça marche, elle fait la lessive et ça devient plus blanc que blanc...
-Les boissons du petit-déjeuner... Toujours la même histoire, une famille modèle, ils veulent nous faire croire qu'ils se sont tous levés en même temps. Sauf que le petit déjeuner est déjà prêt. Donc il y a forcément quelqu'un qui s'est levé avant. Je vous le donne dans le mille, à tous les coups c'est la mère!
-Les assurances diverses. Un petit couple tout mignon à qui il arrive une tuile... Pareil pour les crédits.
-Les jouets ou céréales pour les gamins: il y a toujours un super héros dans l'histoire (on sous entend que le super héros est le gamin en question).
-Les cosmétiques féminins: on prend toujours une nana canon, qui n'a pas besoin de ses cosmétiques. Genre Denise Richards qui nous vante une crème anti-cellulite, moi, ça me fait bien rire.  Comme Linda Evangelista  et sa crème pour peaux matures...
-Dernièrement, ce qui m'a fait marrer, ce sont les aliments pour les animaux. Généralement, les produits pour les chats (genre produits pas bas de gamme), on nous montre le ou la célibataire qui n'a pour préoccupation que le bien-être de son chat. Une autre marque, plus accessible, nous montre la vie de super héros de Brandon Miaou (là, je vous avoue que ça m'a bien fait rire). Justement, mon chat il a ces croquettes (c'est un grand fan de Brandon Miaou), ça lui fait pas cet effet-là: il pionce toute la journée!

Bon tout ça pour dire qu'on tente de nous faire croire plein de choses...et qu'on y croit vraiment, puisqu'en fin de compte on achète souvent les produits parce qu'on les a vus à la télé :)

mercredi 18 août 2010

Economisez votre salive... ne me parlez pas le matin!



Non, je ne mords pas, mais mes propos ne sont pas toujours cohérents...
Moi, le matin, il me faut mon petit rituel.
Mon rituel est tout bête, il s'appelle petit déjeuner. Une grande histoire d'amour entre lui et moi! De toute façon, si je n'ai pas mes deux cafés dans le sang, inutile d'espérer que je décolle, alors il vaut mieux que ce repas et moi soyons les meilleurs potes du monde (comme Laurel et Hardy, comme Starsky et Hutch, comme Elie et Dieudonnée, ah non, le dernier exemple n'est pas bon). Et puis c'est l'un des rares moments de la journée où tu peux manger sucré sans -trop-culpabiliser.  Alors je dis, festin!

Mais attention! Chaque période de ma vie a son rituel petit-déjeunéien!
Tenez, par exemple, le petit déjeuner de la Cla célibataire; bon ça fait un an et demi que cela ne m'est pas arrivé, mais avant, voici comment cela se passait. (attention, mise en condition).
Je me lève, je suis dans le brouillard, elle est où la porte déjà, aïe elle était là visiblement, je fais chauffer de l'eau pour boire "l'ami du petit déjeuner, l'ami r...", tout ce qui me tente, je le mets sur un plateau, que je transporte dans le salon.
Assise sur une chaise, le chat sur les genoux, Cosmopolitan dans une main, le bol de café-chicorée dans une autre. J'alterne entre le bol et la tartine (ou au choix la gaufre au beurre, miam, slurp, un délice!). Je lis mon Cosmo et commente les articles d'un "Groumph". Cela veut dire que globalement je suis d'accord.  Le chat a la décence de ne pas me parler. Il me connaît bien, à force! Au bout d'une demie-heure, je suis à peu près opérationnelle et je peux aller prendre mon bain sans risque de noyade.

Maintenant, le petit déjeuner en couple. Nous nous levons tous les deux. Je suis toujours dans le brouillard et je dois me concentrer pour ne pas rater une marche de la mezzanine  et ne pas finir applatie en bas comme un moustique qui aurait menacé de goûter le doux élixir qu'est mon sang. Nous préparons le petit déjeuner en amoureux. On ne s'encombre plus du plateau. Chacun attrape ce qui lui tombe sous la main et en dresse l'inventaire à voix haute. Direction le salon, assis sur le canapé, le chat à nos pieds, ou s'il est de mauvaise humeur (parce qu'il n'a pas eu son café?) couché dans son carton.
L'homme allume la télé. Plus de Cosmopolitan, du moins le matin. L'homme a l'indécence de me parler. "Groumph". Cela veut dire qu'il peut me raconter ce qu'il veut. Les informations seront comprises et traitées deux cafés et une heure plus tard.
Le PC et la douche clôturent cet instant.

J'ai remarqué, maintenant que mon chéri travaille, le petit déjeuner se rapproche plutôt du premier. Le chat en moins sur les genoux, il est assez solitaire lui aussi le matin.
En tout cas, si ce repas pouvait durer toute la vie, qu'est-ce que je serais heureuse (et grosse aussi!!).


C'est trop court pour être une chronique, mais ça me fait rire...



Quoi donc, demanderez-vous...

Quand mon chéri sort à Jeff, en partant du Bagatelle (un super bar qui a un juke box et passe du rock des années 60-70): "Tchao, bonne après-midi!"...

Sauf qu'il était 22h45.

Situations similaires? A vos claviers!

mardi 17 août 2010

Vivre vite...pour mourir vite?



C'est un fait que vous ne pouvez pas nier. On s'est tous énervé au moins une fois parce que le petit papi devant n'avançait pas ou parce qu'il y a une file d'attente longue comme la Grande Muraille de Chine chez Auchan (valable aussi pour Carrefour,Géant, tout ce que vous voulez...). En plus de ça, vous vous retrouvez coincé de longues minutes dans les transports en commun, et pour couronner le tout, La Poste est bondée de monde. C'est bon, votre journée est fichue, vous allez la passer à attendre, à essayer de griller une place...pour gagner 5 secondes.

Je sais, je sais, moi aussi j'étais comme ça avant. Et puis j'ai fait Hôtesse de Caisse. Et puis après, j'ai dû prendre le train chaque jour pour aller travailler. Et finalement, un AVC a failli m'emporter pour toujours (sortez pas les mouchoirs, c'est pas la peine, la suite est plus drôle). Ces trois facteurs ont fait qu'aujourd'hui, limite je trouve ça fun une file d'attente.

J'ai commencé à noter certaines choses quand j'étais Hôtesse de Caisse. Jeudi, 14h30. J'embauche. Y'a pas grand monde le jeudi après midi. Eh bien pourtant, le carnassier, euh, pardon, le client, babines retroussées, me voit traverser la ligne de caisses et remarque que je vais m'installer. Même pas le temps d'ouvrir la caisse qu'il se précipite, défait le bandeau de sécurité, me regarde avec des yeux suppliants et me sort: "Vous ouvrez?". Une fois j'ai répondu: "Bonjour Monsieur, non, je m'installe pour faire des mots fléchés." Tu n'as pas le temps de démarrer la caisse qu'il pose tous ses articles sur le tapis. Et là, tu lui expliques que ça va prendre un peu de temps avant que la caisse ne se mette en route, il te répond, inquiet: "Ah bon? Mais ça va prendre longtemps?". Et après on se demande pour quoi "La caissière elle est mal aimable, dis donc!". La caissière, quand elle a vu 10 cons dans sa journée qui râlent parce que ça va pas assez vite, parce que ça va fermer, parce que l'article ne passe pas et que c'est forcément de sa faute, bah oui, au bout d'un moment, elle a plutôt envie de mordre! 
Et petite précision; vous râlez souvent que vous passez près d'une demie-heure en caisse. Faux. Le passage d'un caddie prend environ 3 minutes, alors s'il y a 3 personnes devant vous, c'est 10 minutes d'attente totale. Ne dites pas que c'est pas vrai, justement, les caissières sont chronométrées. Ce qui n'ajoute pas au stress, bien sûr.
Je me souviens aussi d'un 24 Décembre... On me met à la caisse prioritaire. Il y a beaucoup de monde. Tout à coup, du scandale. Je demande aux clients ce qu'il se passe. Un papi fait des pieds et des mains et exige de passer devant tout le monde. Je le regarde et lui demande: "Vous avez une carte handicapé?". Non. Alors vous n'êtes pas prioritaire. Mais je risque d'avoir un malaise, avec tout ce monde. Bah voyons. Monsieur, être âgé n'est pas une maladie. La caisse prioritaire est pour les handicapés et les femmes enceintes. Il fallait venir hier, il y avait moins de monde.

Des exemples, j'en ai d'autres. Avant, j'allais travailler à Cannes. Vivant à Nice, j'étais obligée de prendre le train. Qu'est-ce qu'on peut voir comme connerie humaine, en matière de "j'ai pas le temps d'attendre!".
Le hall de la gare. Tu veux composter ton billet. Y'a cinquante touristes qui te passent devant, te bousculent avec leurs grosses valises. Faut les comprendre; le train part dans vingt minutes, faudrait pas qu'ils le ratent.
Le quai de la gare: tu arrives, les gens ils sont entassés en plein milieu. Genre, tous les wagons, ils sont uniquement au milieu. Moi, je m'éloigne. Je vais vers l'avant, ou l'arrière, mais surtout pas au milieu. Les gens, c'est parce qu'ils aiment se plaindre. Ils fabriquent un gros troupeau et après se plaignent qu'il y a trop de monde.  Ils surveillent leurs montres. Ah, il a une minute de retard, le vilain. Ca tape du pied. La dame au micro annonce: "Le TER numéro... va entrer en gare. Veuillez vous éloigner de la bordure du quai". Eh bah, là, ça rate pas, tout le monde s'avance!! C'est dingue. Dès que j'entends le " Veuillez vous éloigner de la bordure du quai", je regarde exprès.
Et à partir de là, tout le monde joue des coudes pour être LE PREMIER à monter dans le train. Ensuite, c'est: s'asseoir, oui, mais mon dieu, surtout pas à côté de quelqu'un!!! Alors on ruse: le sac à main a besoin de se reposer, et il atterit en douce sur le siège à côté. MP3 dans les oreilles, somnolence feinte, tout est bon pour ne pas voir une personne qui aimerait bien avoir la place du sac à main.
Et enfin, le truc qui me fait marrer à chaque fois. Avant-dernière station avant la vôtre. Le train repart, hop, vite, vous vous levez, prenez vos affaires et allez attendre. Parce que.. vous voulez être LE PREMIER à descendre!!! Pourtant, le train il va vous attendre, hein. Je ne comprends pas ces automatismes à la con. Si vous faites partie des usagers qui se conduisent ainsi, veuillez m'expliquer le pourquoi du comment. J'ai remarqué que cette description s'applique également au tram et au bus, métro...

L'autre exemple, qui me soule... et vous allez comprendre pourquoi.. Allez dehors. Qu'entendez-vous? Le bruit des ...klaxons!!!
Pourquoi? Parce que pendant 2 minutes, la circulation va être bloquée. Oh, mais c'est quoi deux minutes? Quand tu as bien mal au crâne et qu'un con klaxonne à côté de toi... Perso je gueule: "Mais c'est bon, prend le temps de vivre!".
C'est comme les gens qui traversent alors que le feu piéton est au rouge. Ils empêchent les voitures de circuler et se mettent à gueuler si on leur dit quelque chose. Pourtant ça coûte rien d'attendre 3 minutes que le feu passe au vert!!

Réfléchissez, bon sang! Pourquoi être toujours pressé? Pourquoi vouloir faire une course contre le temps et se plaindre après que les journées sont trop courtes? Prenez le temps, bon sang, ça ne vous coûtera rien!
Dites-vous que chaque minute qui passe vous rapproche un peu plus de la mort. Vous êtes si pressés que ça de mourir, ou quoi?
Lorsque vous serez devant les portes du paradis, vous bousculerez-vous encore pour passer LE PREMIER ?

Vivez!

dimanche 15 août 2010

Les apparences sont souvent trompeuses



Le titre n'annonce pas un article qui dirait: "Attention, méfiez-vous des gens!", mais plutôt: "Attention, méfiez-vous de vos préjugés" (en ajoutant siouplaît, à genoux, yeux de cocker qui veut kidnapper la boîte à sucres de mamie et mains jointes).

Je vais encore parler d'apparence physique. Exit les histoires de rondeurs et filles maigres, car ce soir, nous allons parler look.
Laissez-moi vous dire, tout d'abord, que la personne ayant inventé le terme de "normalité" a fait une belle connerie. Car ce mot, fatalement, on l'a aussi placé pour les vêtements. Et donc, aujourd'hui, pour ne pas se faire emmerder dans la rue, il faut être habillé "nor-ma-le-ment". Attention, les gens normaux ont quand même trois options de look:
- passe-partout (le plus souvent jean-top)
-fashion (suivre la mode même si c'est moche, on pardonne puisque c'est à la mode), enfin surtout dans les grandes villes, parce qu'au fin fond de la campagne, si les pauvres vieux voient débarquer des filles "fashion", ils risquent dans avaler leur "canon" de travers.
-street, c'est à dire survêtements de grosses marques de sport.
En dehors de cela, point de salut pour votre âme.
La plupart du temps, donc, je m'habille de façon banale, pour avoir la paix. Mis à part les yeux des fashion victim qui me scrutent (elles ont envie d'avoir un rayon laser pour voir si ce que je porte en-dessous est également banal) parce que je ne suis pas à la pointe de la hype, je peux tracer ma route tranquillement. D'ailleurs, quand je rencontre des gens, leur première impression c'est que je suis une fille réservée, un peu timide et effacée (quand ils me connaissent bien, ils se rendent compte que j'ai un petit grain de folie).
Sauf que, voilà...


De beaux corsets sur volutecorsets.com
Je vais en décevoir plus d'un. Il y a deux styles vestimentaires que j'affectionne particulièrement. Sauf que la "vox populi" ne les a pas hissé aux sommets des listes des vêtements qu'on a le droit de porter sans avoir de regards désaprobbateurs.
Le premier style, c'est le style Victorien Romantique, que certains qualifieront de gothique. J'aime les corsets, la dentelle, les longues robes, les bottes lacées, les ombrelles et tout cela.
Sauf qu'il est presque inimaginable que je sorte parée ainsi. Je ne ferai qu'entendre: "Tu te crois au Moyen-Âge ou quoi?" (la plupart des gens associent ce style au Moyen-Âge plus qu'au XIXième siècle). J'entendrais que je suis une sorcière, ou dépressive, ou malade mentale, ou complètement folle, voire tout cela à la fois.
Eh bien sachez mesdames et messieurs "je vis normalement et je sais tout" que je vais très bien. J'ai aujourd'hui trouvé la sérénité, je me sens bien dans ma peau (à part la cellulite, qui malheureusement elle aussi se sent bien dans ma peau), je suis heureuse de vivre, de nature optimiste, je ris de tout, je vois la vie en rose et je ne compte pas me suicider, j'ai trop de choses à faire sur Terre.
Je peux vous citer des exemples... Une de mes meilleures amie, Lucie, avant, s'habillait noir et portait des pantalons à chaînes. Un jour que je me promenais avec elle, dans une galerie commerçante, des ados lui ont lancé: "Oh, Satania!". Moi je leur aurais bien lancé: "Oh, bande de ploucs!".
Pour Halloween, je me suis dessiné le masque de "The Crow". Ce à quoi j'ai ajouté des ailes d'ange et une auréole. Mon chéri était habillé et maquillé comme le Jocker , dans Batman. En ville, on nous insultait. Je me suis même pris un coup de poing dans le ventre.
Sous prétexte de quoi? On est pas habillé comme tout le monde! Mettez-vous dans la rue. Un ou une gothique passe. Comptez le nombre de gens (dont vous faites peut-être partie) qui se retournent et écoutez leurs murmures: "Faut être complètement jeté pour s'habiller comme ça". Il ne vous vient pas à l'idée que l'apparence n'a rien à voir avec la personnalité profonde de la personne?



Un autre style que j'aime, c'est le glamour des années 40,50 et 60. J'ai mes petites robes vintage, cintrées à la taille et évasées à partir des hanches. Mes préférées sont les robes à pois. Evidemment,elles arrivent en-dessous du genou.
Alors qu'est-ce qu'on va penser de moi quand je les porte? Que je dois être quelqu'un d'austère et un peu vieillotte. C'est nul! Le pire c'est quand tu entends: "Ah, non moi je ne porte plus ce genre de vêtements, c'est revenu à la mode en 2003, mais là c'est dépassé."

Punaise, pourquoi toujours ramener sa science? Qu'est-ce que ça peut faire de s'habiller en dehors des "normes"? Les différences font peur. Mais si chacun laissait libre-court à son imagination, il n'y aurait plus de différences, que des gens épanouis.
Mettez des gens à poil, dénudés de tous vêtements, piercings et autres. Vous serez incapable de dire "celui-là il est dépressif", "celle-ci elle ne doit pas avoir grand-chose dans la cervelle", parce que si les gens n'ont pas de vêtements, on arrive pas à les ranger dans un catégorie. On ne les juge pas sans les connaître.
Bien sûr qu'il y a des gens qui se disent gothiques et qui veulent aller se suicider si leurs parents ne leur achète pas le dernier scooter à la mode. On appelle ça la crise d'adolescence. Quant à ceux qui font des sacrifices et vivent à la gloire du diable, ce sont des satanistes, pas des gothiques.
Il en va de même pour tout. Si un homme bronzé est barbu, ce n'est pas forcément un terroriste.

Alors s'il-vous-plaît, et cela me tient vraiment à coeur, ouvrez-vous, ne restez pas figés dans votre "bien-penser", cherchez à regarder ce qu'il y a au-delà de l'apparence.
Et tant que vous ne connaissez pas la personne, fermez-là, avant de décréter qu'elle est comme ci ou comme ça. Merci.


J'aime ce style et ma santé mentale va très bien

samedi 14 août 2010

Ma petite vie avec Fesse de bouc



Oui, vous avez bien lu,vos yeux ne vous ont pas trahis, je vais écrire un article sur la fesse gauche de mon nouvel animal de compagnie! Enfin, c'est tout comme, puisque la plateforme dont je veux parler est quasi un compagnon pour certains.

Tout le monde, normalement, aura capté que je veux parlé de Facebook.  Ah la la, Facebook! Qu'est-ce qu'ils ont pas inventé là!
Je peux vous dire qu'au début j'ai eu du mal. Cela faisait 3 ans que j'étais tranquillou sur mon Myspace, bien au chaud dans ma bulle, avec mes amis (enfin, pour certains on a des doutes) , ma musique, mes images de fées et nos blablatages pour prendre des nouvelles parce qu'on ne sait pas quoi raconter d'autre.

Un jour, mon meilleur ami me tanne pour que je fasse un Facebook, "le nouveau truc à la mode, il faut que t'essaie!". Mmmm... j'aime quand mon meilleur me tanne! Un Facebook? Ok, mais c'est quoi? Bah c'est comme Myspace, sauf que ça s'appelle Facebook.
Peu convaincue, j'y vais. Je m'inscris, remplis toutes les cases bien comme il faut... eh bien voilà, ça y est, c'est fait, j'ai un Facebook, me voici top over in, même si ça sert à rien. Je le laisse et ne m'en occupe pas trop. Il y en a qui abandonnent leurs animaux, leur belle-mère, leur grand-mère sur le bord de l'autoroute. Moi, c'est ma page Facebook. J'ai à peu près 39 amis, dont 20 que je ne connais pas. M'en fous, y'a Myspace et Hotmail.

Ah bah tiens, puisqu'on parle de Myspace...Vous situez le désert de Gobi? Eh bien en population au mètre carré c'en est devenu l'équivalent. Mais qu'est-ce qu'il se passe? Pourquoi j'ai plus de commentaires de gens qui prennent de mes nouvelles parce qu'ils ne savent pas quoi dire d'autre, qui disent qu'ils aiment ma page même s'ils ne l'ont pas regardée, hein?  Pourquoi?
Je procède à une enquête, qui m'apporte une réponse unanime: "Ah mais non, maintenant, moi je suis plutôt sur Facebook... Myspace, maintenant, c'est dépassé et puis ça me gave, tu comprends, quoi..."
Ah ouais... Le fameux "tu comprends quoi..." qui signifie à tout les coups: "Je fais comme tout le monde,maintenant, c'est mieux d'être top over in!".

Sans pour autant délaisser Myspace (c'est têtue une femme taureau, sentimentale et conservatrice), je dirais même que c'est Myspace qui me délaisse, je vais m'occuper de la fesse de mon bouc comme je m'occuperais du labrador de ma soeur si elle me le confiait pour une journée: "Oui t'es mignon, oui, je vais te lustrer un peu, qui c'est qui va se faire de nouveaux amis? Oh t'es beau, toi!".

Il paraît qu'on discute davantage sur Facebook. Pas avec moi en tout cas. Je sais, je dois être une pestiférée, c'est déjà ce que pensent 90% des gens qui disent bonjour à mon zhomme et qui m'ignorent totalement même si j'agite les bras dans tous les sens (je me sais lilliputienne, mais quand même). Peut-être qu'ils ont écrit sur ma page d'accueil: "ATTENTION, ELLE PREFERE MYSPACE, FUYEZ-LA!".
J'ai des gens qui veulent être amis avec moi, mais ce n'est pas pour autant qu'ils viennent me parler.  Pourtant, ils m'envoient des applications "bisous" (oui, il y a des applications bisous, même câlins, et bientôt, ils vont sûrement créer l'application fais-moi l'amour, forcément pour la paix des ménages, qui fera hurler les gens t'es jalouse pour rien, c'est juste une application, c'est virtuel, et moi si je fais l'amour virtuellement, comment tu le prends, Ducon?), et des machins pour être les plus populaires du club: "Tu me casses les noix, fous-moi la paix, connard".
Vous pouvez me dire  à quoi ça sert? A part se donner l'illusion d'avoir plein d'amis ? "Ouais, je suis trop populaire sur Facebook, je suis vachement sociable, moi". Oui, rester devant un ordinateur à faire des quizz et des tests de popularité, vive le degré de sociabilité.

Bon, au fil des mois, j'ai un peu changé d'opinion. Je n'ai pas eu le choix. Sur Myspace, plus personne te parle, sauf les groupes de musique qui te poste des images pour se faire leur pub. Vive l'échange!

Alors Facebook, pour maîtriser, y'a qu'un truc à faire: le tri! Tu gardes tes vrais amis (genre ceux que tu peux compter sur eux pour te remonter le moral quand ça va pas) et tu vires ceux qui ne font que t'envoyer des applications mais qui ont peur de te parler.

Ceci dit, je continue à militer pour Myspace. Sentimentale et conservatrice.

vendredi 13 août 2010

Passer sous une échelle un vendredi 13 après avoir croisé un chat noir



Ecrire une chronique un vendredi 13 laisse supposer que je vais parler des superstitions et jouer le jeu à fond.
Bon, les supersitions, c'est comme les chocolats qu'on offre pour Noël: il y en a que tu aimes et d'autre moins. Du moins c'est mon cas (par exemple, les chocolats fourrés au café, je déteste, ah pardon, nous parlions superstitions là, alors lisez la suite).

Personnellement, je ne peux pas me permettre d'être trop superstitieuse; je suis née un 13 (mai 1984 si y'en a qui veulent me souhaiter mon anniversaire, maintenant vous le savez, plus d'excuses pour oublier, na!), ce qui veut dire que certaines années, fatalement, je fête un an de plus un vendredi 13. La preuve que ça porte la poisse, je vieillis! Non, je plaisante, ce que je veux dire, c'est que ça me porte plutôt bonheur, vu qu'on m'offre plein de cadeaux, même pas empoissonés. Peut-être que j'ai des amis qui, superstitieux, ne me souhaiteront pas mon anniversaire cette journée-là de peur d'attraper la peste rien que parce qu'ils vont croire que je suis une sorcière pleine de verrues, mais en tout cas, je ne les ai pas encore rencontrés.
Le vendredi 13, de toute façon, c'est des conneries, je vais vous le démontrer en quelques secondes. Il y a des personnes qui pensent que ça leur porte la poisse, d'autres que ça leur porte bonheur. Un vendredi 13, par exemple, Madame Bingo va aller jouer au loto et remporter 2000 euros, quant à Madame Crevette, elle va traverser la rue, et pas de chance, finir dans le ventre d'un chat (noir, évidemment).
Sauf que... L'année est faite de 365 jours. Les situations que j'ai décrites ci-dessus peuvent très bien arriver également un lundi 26 janvier. Mais personne ne pensera à décréter que le lundi 26 porte la poisse. Comme quoi, cela ne tient pas debout (comment je te démonte une superstition et comment 25 bonnes femmes se mettent à me détester en deux minutes).

En termes de superstitions, il n'y a pas que le vendredi 13. Quand j'y pense, je me dis que celui qui a inventé le concept des superstitions, il devait avoir drôlement de la chance, parce que s'il touche des droits sur son invention, avec tous les gens qui jouent aux jeux de grattage aujourd'hui, lui, le vendredi 13 ça lui porte plutôt chance. Au fait, vous qui me lisez et qui allez gratter aujourd'hui un ticket de loterie, vous savez pourquoi vous jouez? Pas parce que vous y croyez, mais tout simplement parce que comme ça vous faites comme tout le monde et que ça vous rassure.
Donc, je disais, les autres superstitions... Le coup du chat noir (j'avais une copine qui crachait dès qu'elle en voyait un, pauvre chat, c'est plutôt lui qui devait avoir peur), ne pas passer sous une échelle, ne pas poser un chapeau sur un lit, ne pas offrir d'objet tranchant...
Eh, les gens, faut arrêter, chaque situation de la vie de tous les jours est dangereuse, alors pourquoi se compliquer avec des superstitions, hein?
Certes, je ne passe pas sous une échelle (mais c'est un truc 100% féminin je pense, j'ai l'impression que si je passais sous une échelle ce serait malpoli, non j'ai pas de névrose, taisez-vous et lisez). Par contre j'adore les chats, tous, même les noirs (mes préférés, d'ailleurs).

En fait, les superstitions, ça fait partie intégrante de la vie à la campagne. Et cela se transmet de génération en génération, comme les chansons paillardes du Moyen-Âge, cela reste dans l'inconscient collectif. Ma grand-mère paternelle, par exemple, elle n'aime pas les chouettes. Et chez moi, dans le Berry, il paraît qu'il faut en clouer une à la porte d'entrée pour éloigner le malheur (j'adore ma région rien que pour ses petites croyances, et si vous voulez tout savoir, parce que je vois que ça vous travaille, la chouette elle est déjà morte quand on la cloue, on est pas des barbares non plus). J'ai tout un livre sur les superstitions berrichonnes, c'est rigolo, instructif et j'aime encore davantage mon "pays".

Bah c'est sûr que toutes ces superstitions j'ai décidé de ne plus y croire. Vous allez rire, mais c'est mon horoscope qui me l'a dit: "Taureau: cessez de croire à toutes ces sornettes. D'ailleurs, lâchez immédiatement ce journal".
Je ris, parce que je sais qu'il y en a beaucoup qui vivent en fonction des prévisions astrales.

De mon côté je crois surtout à... vous avez cru que j'allais vous le dire? Ca va pas non? Il y a des choses que je garde pour moi m'sieurs dames!

Bon, vous m'excuserez, je vous laisse, je vais acheter un jeu à gratter. On ne sait jamais.


jeudi 12 août 2010

Pourquoi, alors que je vis à Nice, je ne vais plus à la plage...



"Holiday... Celebrate...If we took the holidays..." 
Pardon! Madame Madonna, veuillez me rendre possession de ma tête et de mon corps s'il vous plaît (et me signer un autographe au passage, non je ne suis pas chiante, merci).

Normalement, si vous avez lu le titre (très importants les titres, les canards people comptent là-dessus pour faire vendre), vous allez comprendre où je veux en venir.
Jusqu'à l'année dernière, voici comment je pensais: CLA+CHERI D'AMOUR+NICE+ETE = PLAGE!!!
Bah oui, ne pas aller à la plage quand on vit à Nice, à priori, c'est la même chose que de ne pas s'arrêter manger des macarons quand on passe devant chez Ladurée, un crime de lèse-majesté!!
Enfin, c'est ce que je pensais l'année dernière (pour les macarons par contre, je le pense toujours)...

Flash-back. Fin juin 2009. La préhistoire, pour certains. Mon homme et moi n'avons pas encore pris le temps de profiter de la plage. On se décide, on prend le sac à dos et on y va.
Je dis: "J'espère qu'on va arriver à trouver un coin sans trop de pouffiasses", dans le tram, bondé par cette espèce en voie de développement. Mon chéri se met à rire, avec le rire de la marionnette de Chirac aux Guignols. "Elle est bonne celle-là", qu'il me répond.

Nous voici devant la plage. Une plage publique, je précise, il en reste quelques unes à Nice. Nous descendons quelques marches. Je remarque une énorme cage avec du sable au sol. Ah, je remarque que dans la plage il y a des gens qui jouent au foot, enfin, des gens qui font semblant qu'ils sont Zidane à la plage, quoi. Et des pouffiasses étendues au sol (dans la cage, oui), qui se font visiblement bronzer (où qui testent combien de temps elles vont tenir sans se prendre le ballon dans la figure). J'imagine ce qu'elles se disent entre elles (il est possible que dans une vie antérieure j'exerçais la fonction de pouf, car je les imite très bien): "Bah oui, comme ça, les garçons ils vont nous remarquer, on fera comme si on a pas vu qu'ils nous matent. Et puis le sable, c'est confortable, les galets ça fait troooooop mal aux fesses. Enfin, sauf quand les gens ils ont de la graisse sur leurs fesses, beeeeerk alors!".
Oui, c'est un dur métier de se mettre dans la tête des poufs!!

Nous arrivons sur les galets. Ce n'est pas qu'on aime avoir mal aux fesses, mais on est pas assez riches pour aller sur les plages privées, et puis être enfermés dans une cage avec des pouffiasses et des footballeurs, y'a déjà les émissions de téléréalité qui s'en chargent, merci bien.
On pose nos serviette, j'ôte sans aucune délicatesse mes strings des pieds (mes tongs), une tong, deux tongs, voilà c'est fait...Je jette un coup d'oeil autour de moi. Raaaaa...je représente à moi toute seule les 80% de femmes qui ont la cuisse flasque et criblée de cellulite ou quoi?  Chéri m'encourage. Bon, ok, de toute façon, on va dire que je m'en fous, je veux plaire à personne, à part toi, mon chéri d'amour, et un peu à mon orgueil aussi, tiens, au passage. Mais bon, on s'en fout de mon orgueil, s'il n'était pas content, il n'avait qu'à pas venir, d'ailleurs il fait demi-tour, eh bah c'est ça, vas-y, casse-toi!
Chéri me fait remarquer qu'il y a plein de filles foutues comme moi sur la plage. Oui c'est vrai. Mais il mate les filles, lui, maintenant, ou quoi?

Je tombe la robe (je vous rassure, je n'ai pas de naturisme, comme ça d'entrée de jeu, ah ah, vous avez eu peur, hein, même pas en rêve, jamais, même!), et vite, je m'assois sur ma serviette (la rose fushia à pois rose pâle). Bah je suis bien là... je vais pas bouger...Etalage de crème solaire, moment préféré de certains... et pouaaaaaah, non pas ça!!!! Oh, mon Dieu, pourquoi??  Une grand-mère fait du monokini face à nous! Je relativise en me disant que si elle avait été liftée et refaite on aurait dit beurk quand même. Conclusion, si tu es une mémé, met un maillot une pièce à la plage. Si tu es sage, garde un paréo (roooo, ça va, vous pensez tous la même chose!).
Ah bah voilà chéri d'amour qui textote. Bon, bah je textote aussi. Et si on se faisait bronzer, maintenant?  Raaa, le bonheur... Main dans la main, des petits bisous salés (on est pas encore allés dans l'eau, mais c'est pour l'ambiance), sous le soleil exactement...
Aaaaaah nooon, mais ça va pas ou quoi?? Gros dégueulasse, va! Un mec vient de passer à côté de moi et de cracher. Briseur de scène romantique, va! Je relève la tête; autour de nous, c'est apocalyptique. Il n'y a que des mecs qui font les beaux et les lascars et des "Moi je suis trooooop belle" (et trop conne surtout^^).

Une pouffiasse en maillot de bain vert qui laisse presque sortir ses nichons (très important l'aération de la poitrine à la plage si on veut finir toute frippée à 40 ans) fume et jette sa clope dans l'eau. Je déteste ce comportement!! Après, la nana  aura le culot de dire: "Aaaah, je comprends pas, la mer est dégueulaaaasse et toute polluée!".
Et puis les gens qui se parlent d'un bout à l'autre de la plage. Des gens qui crient donc. Je prie pour ne pas entendre: "Tu peux m'envoyer le parasol??". Sinon, je me planque.
Mon père me téléphone. Lui aussi est à la plage. En Bretagne. Sans pouffiasses. Sans petits cons. (en juin l'eau est encore fraîche là-bas). Y'a juste un tracteur. Je veux y aller. Là, tout de suite, maintenant.

Chéri va se baigner (il ne voit pas où est l'utilité dans le fait de reste rà faire la crêpe sur une serviette). Je lis Cosmo. Enfin, j'essaie. J'ai prévenu Chéri: "Si une pouffiasse te drague, je la noie, je serais sans pitié!". Mais de toute façon, chéri m'aime. Je suis sa femme, sa déesse, sa reine, sa chieuse aussi, donc les pouffiasses, elles peuvent rester avec leurs princes reunb! (r'n'b).
"You-ouh!". Je lève la tête. C'est mon chéri qui me fait voir qu'il peut aller loin dans l'eau sans se noyer. C'est bien chéri, tu es un héros. Ca vous rappelle un sketch de Flo-Flo, hein? Oui, bah moi, mon chéri, il me fera pas le coup de la bouée!
Je fais coucou avec mon Cosmo. Non, ça gêne. J'ai une main qui tient Cosmo, l'autre qui fait coucou, un oeil dans la page psycho, l'autre sur Chéri. Oui, mon coeur, c'est toi le plus beau et le plus fort.

Chéri sort de l'eau. Il se sèche. Moi aussi je vais me sécher, tiens, même si je ne suis pas allée dans l'eau. Oui, parfaitement. Je sèche même très bien. Je me relève. Il y a plein de poufs partout. Je fais comme si j'étais Ursula Andress dans les années 60 (parce que Ursula Andress version 2009, je ne sais pas si vous avez vu, mais ça craint). Je fais genre j'ai confiance en moi, je suis bien dans ma cellulite et je vous emmerde.

Faut réussir à partir de la plage sans s'enfoncer de morceaux de verre dans les pieds.
La plage niçoise est dégueulasse. En plus il y a les égoûts qui se déversent dedans (je vous jure que c'est vrai).

Les gens ils vont à la plage juste pour se faire remarquer. Ou pour polluer un peu plus. Mais je vais vous dire, bande d'imbéciles, si vraiment vous tenez à vous faire remarquer, ne vous fondez pas dans la masse. Différenciez-vous. On en reparlera après.

mercredi 11 août 2010

Mademoiselle Liberté, par Alexandre Jardin



J'ai terminé ce roman hier soir. Résumé: Liberté, 18 ans, rêve de vivre la passion, sans concessions. Une histoire d'amour parfaite, sans routine, un chef d'oeuvre. Elle jette son dévolu sur Horace, son proviseur, qui, pour faire taire ses propres passions, a épousé Juliette, "épouse professionnelle".
Tout commence par des lettres, puis les aveux de Liberté. Inlassablement, ils vont jouer et rejouer les mêmes scènes afin d'atteindre la perfection dont Liberté rêve. La passion les poussera à perdre complètement les pédales...

Ce que j'en ai pensé: l'histoire est très originale. Et les personnages sont complètement barrés! C'est un livre qui me fait dire: "J'ai aimé et en même temps non". Pourquoi? J'ai aimé l'histoire, mais j'ai aussi besoin que ce soit un rien vraissemblable. Mais il n'y a rien de vraissemblable. Pas ce couple qui fait l'amour en conduisant une voiture lancée à 200 km/heures à contresens sur l'autoroute. Pas cet homme, le père de Liberté, épris des plaisirs de la vie et qui en vient à cuisiner ses propres chiens.
Alexandre Jardin a modifié la fin de son roman peu après la sortie de celui-ci. J'ai lu la deuxième version. Cette fin est assez inattendue, et pourtant, c'est une des rares choses vraissemblables de ce roman.
A lire pour passer un bon moment en dehors de la vie réelle.

Extraits:
"Laisserait-il passer une seule journée sans lui masser la plante des pieds? Au restaurant, serait-il assez scélérat pour répondre au téléphone sous son joli nez? Oserait-il pénétrer dans la salle de bains lorsqu'elle fignolerait sa beauté pour lui?Aurait-il la veulerie de tirer la chasse d'eau alors qu'elle se trouverait dans la maison? [...] Aurait-il la vulgarité de ne pas la faire rire tous les jours? Ces interrogations la criblaient de craintes."

"Le passé n'est qu'un essai; il ne tient qu'à nous de le retoucher pour le rendre admissible.Les souvenirs ne décèdent que lorsqu'ils n'ont plus d'avenir".

Et la nuit, il parle!



Non, je ne radote pas. Je vous avais brièvement expliqué, dans ma chronique sur ses ronflements, que parfois, mon chéri entame de courts monologues au milieu de la nuit. Mais je n'ai pas développé.

Eh oui, comme s'il n'était pas assez bavard le jour, la nuit, mon chéri fait sa pie jacasse! La première fois où c'est arrivé, ce fut bref ; je ne sais plus si c'était pour notre première ou deuxième nuit ensemble, il avait un peu mal au ventre. Il s'endort. Moi, je m'appuie sur lui (c'est un truc qu'on aime bien, que nos hommes fassent aussi office de doudou). Et d'un coup, il lâche: "Oh la conne!". Evidemment, le lendemain, il ne se souvient pas de m'avoir insultée et s'excuse (y'a intérêt!). Par la suite, plusieurs nuits d'affilée, Monsieur Chéri se réveille en panique et me demande ce que j'ai. "Euh rien, mon coeur, j'ai que je dors, c'est tout!". Normal de dormir au milieu de la nuit, non?
L'histoire se calme, nous dormons bien. Enfin, rectification, IL dort bien, parce que pour ma part j'entends ses ronflements malgré les boule Quiès.  Mais je ne lui en veux pas, malgré les regards noirs que je lui jette quand il se réveille après m'avoir entendue soupirer, c'est l'été, les cigales chantent, le bonheur absolu, alors rien de grave.



Et puis... Recrudescence!  Une nuit, il y a de cela quelques mois, je le trouve assis sur le lit, complètement héberlué, lumière allumée.  Il me dit: "Je sais pas, tu étais à côté en train de soulever un meuble!". Bah non, je suis dans le lit, à côté de toi, et je ne suis pas encore Wonder Woman pour soulever des meubles au milieu de la nuit!!  Ah oui, c'est vrai, excuse moi. 15 fois, il s'excuse!! Et comme pendant qu'il s'excuse je ne peux pas dormir, il va me demander pardon de s'excuser en plus!  Stoooooop, c'est bon mon bien-aimé, tu es excusé, dodo, maintenant!

Une autre nuit folklorique. Je l'entends bougonner et s'agiter, à l'autre bout du lit. Je finis par lui demander ce qu'il lui arrive. Et là (asseyez-vous, car si vous restez debout, je vous préviens, vous risquez de vous pisser dessus), sans se démonter, il me répond: "Ils ont mis des planches autour du lit, ils sont nous ont enfermés!"... QUOI???? "Ils ont mis des planches, ils nous ont enfermés dans le lit!!!!". Mais chéri, tu vois bien que non!  Il regarde si c'est bien vrai (après tout, on a lu beaucoup de faits divers relatant le fait que des créatures nocturnes viennent enfermer les gens dans leurs lits) et il s'excuse. Là, j'explose de rire: "Et dire que demain matin tu ne t'en souviendras plus!!!).
C'est exact! Le lendemain matin, il me dit qu'il se souvient vaguement de m'avoir dit n'importe quoi . Eh bien perso je m'en souviens très bien et je vais te rafraîchir la mémoire, chéri d'amour :)

Et encore, ce n'est qu'un petit échantillon de ses délires! Une fois, il m'a affirmé que quelqu'un nous observait. Le chat, peut-être?

J'ai remarqué que ça arrive souvent quand je lui donne des tisanes pour mieux dormir (non, il n'y a pas de pavot dans ces tisanes, c'est pas leur truc à la marque Elephant).
Mais ce qui est bien, c'est qu'à chaque fois, pour se rendormir, il me serre fort dans ses bras. Rooooo...qu'on est bien! Je suis bien entre les bras de mon homme...Je ronronnerais presque! Roooo..... Rooooo noooooon, tu ronfles!!!!!!!!!

Je le baîllonne?