mercredi 29 septembre 2010

Les nOuvelles Niches Fiscales (ou la bOite à cOnnerie de l'Etat)



Attention, grande nouvelle pour les futurs mariés: vous vous apprêtez à investir dans une niche fiscale. Notre cher président a d'ailleurs compris que vous ne vous mariez pas par amour et en l'occurence, désormais, vous n'aurez plus droit à votre réduction d'impôt. Ca vous en fout un coup, hein?
Genre, les gens se marient pour payer moins d'impôts. Faut arrêter les conneries,là! Du coup, qui c'est qui va encore être pénalisée? La classe moyenne, bravo, vous avez bien répondu!
J'attendais le mariage de Rachida Dati avec impatience, je crois que je vais pouvoir attendre encore un peu. Elle va en rester aux préliminaires!



Remarquez, une connerie en cachant une autre, notre cher gouvernement a découvert qu'il y a une autre niche fiscale (oooh, vilains français qui profitez de la moindre manne!), c'est Internet. C'est à dire que toi, qui est en train de me lire à l'heure actuelle, tu surfes, tu surfes, mais tu ne rapportes rien à ton président! N'as-tu pas honte? Alors ils ont fait le calcul et ils sont tombés d'accord sur le fait qu'en faisant augmenter la facture de 2 euros par ménage possédant Internet, ça fera rentrer des sous dans les caisses.

C'est quoi la prochaine étape? La prochaine niche fiscale? Les enfants? Oh vilain français, tu fais des enfants, mais ils ne sont pas imposables, réparons cela, une naissance, une taxe sur la vie! Ouais...le couple présidentiel n'est pas prêt de se reproduire (dieu nous en garde, au passage).

Je finirai par cette pensée de Feu Jean Yanne: "S'il y avait un impôt sur la connerie, l'Etat s'autofinancerait." Ils devraient y penser! La connerie est une énooorme niche fiscale.

lundi 27 septembre 2010

Au prOgramme dans les prOchaines chrOniques


Je tiens tout d'abord à m'excuser auprès de mes fidèles lecteurs. Je n'ai pas été très productive ces derniers temps.
Je me suis un peu oublié pour me consacrer à d'autres personnes, et mon problème c'est que quand je me donne, c'est à 100%. Peut-être ais-je trop d'empathie, mais les problèmes des autres me touchent et m'envahissent si bien que je n'arrive plus à me centrer sur moi-même.
Désormais, c'est fini, et pour les jours à venir je vous promets des chroniques acerbes et marrantes. Actualité, beauté, sujets de filles, temps qui passe, mode, critiques littéraires...vous allez avoir de quoi lire :)

Moi, des tendances hargneuses??



Depuis ma rupture d'anévrisme, j'ai tendance à remettre les gens en place de façon très sèche. Je le fais, car je ne supporte plus les cons. Sachant que la vie est courte, je ne comprends pas pourquoi les gens s'évertuent, s'acharnent à se compliquer l'existence. Je ne comprends pas pourquoi une mamie nous passe devant à La Poste ou à La Fnac alors qu'on veut juste un renseignement. Pourquoi c'est pareil à la boulangerie.
Ou pourquoi en plein McDo une ado cherche à se faire remarquer au point d'être à la limite de danser sur une table et de s'assoir les jambes écartées quand elle porte une minijupe.
Avant mon accident cérébral, ça m'énervait, mais j'ouvrais ma bouche uniquement dans les cas extrêmes. Là, la moindre chose et je démarre au quart de tour.
Le dernier exemple; il y a quelques jours, mon homme et moi attendons notre  tour en caisse à la Fnac.  Devant, une mamie semble avoir oublié quelque chose et fait demi-tour. Mon chéri se recule pour la laisser passer et bredouille: "Excusez-moi." Là, la mémé le toise et sort: "Te pousse pas surtout!".
J'étais ulcérée. On ne me la fait pas à moi, celle là!  Je toussote et à voix très haute j'ai lancé: "Y'a un problème, mamie?!!!".
La vieille s'est retournée et a vite passé son chemin. La cliente derrière nous était morte de rire.

Hier aussi...Dans le cadre de la lutte contre la Mucoviscidose, il y avait une exposition de voitures anciennes. Un ami me photographie devant une de ces voitures. Un type s'empresse de passer bien devant moi. Il n'aurait pas pu passer derrière, non, c'était absolument DEVANT "moi aussi je veux être sur la photo". Je l'ai regardé, j'ai levé les bras au ciel et j'ai dit: "Evidemment!".

Je voudrais juste dire ceci: les gens, si vous êtes sur terre, c'est pas pour faire chier les autres ou pour être méchants. Ca c'est pour dans les films ou les romans. Si vous êtes sur Terre, c'est pour tenter de vivre le mieux possible. Genre, que chacun balaie devant sa porte avant de lorgner sur celle du voisin.
Bon, j'ai déjà écrit des chroniques là dessus, alors je ne veux pas non plus vous ennuyer et radoter... Mais l'être humain me semble tellement débile parfois!...

L'altruisme, y'a que ça de vrai. Mais peu le savent, dommage.

mercredi 15 septembre 2010

Pour mes cOpines gOurmandes



Les Muffins aux pépites de chocolat: (recette pour environ 10 muffins).

-180 g de farine
-1 sachet de levure
-1 pincée de sel
-2 gros oeufs
-200g de chocolat
-3 cuil à soupe de crème fraîche
-10 cl de lait
-100 g de sucre en poudre

Faites préchauffer le four à 180°c.
Dans un saladier, versez et mélangez la farine, la levure, le sucre et la pincée de sel.
Dans un bol, battez les oeufs avec la crème fraîche et le lait. Versez dans le saladier. Ajoutez 100 g de chocolat cassé en petits morceaux.
Faites fondre 100 g de chocolat puis ajoutez à la préparation. Mélangez bien.
Répartissez le tout dans des moules individuels (en silicone de préférence, c'est le top) et faites cuire environ 20 minutes au four.
Sortez, démoulez, et dégustez!

mardi 14 septembre 2010

Bel-Ami, par Guy de Maupassant


Pour ma dernière lecture, une plongée dans le XIX ième siècle parisien!

Georges Duroy est un simple employé des Chemins de Fer du Nord. Il ne gagne pas beaucoup d'argent. C'est alors qu'il croise une ancienne connaissance, journaliste, qui va lui donner sa chance.
Mais Georges Duroy n'en a jamais assez: il est ambitieux, arriviste, calculateur et manipulateur. Et pour gravir les échelons de la société, séduire les femmes influentes ne lui fait pas peur...

Ce n'est pas mon Maupassant préféré, mais il dépeint très bien ce XIX ième siècle précurseur du pouvoir d'achat. Certaines scènes sont un peu longues, mais pour l'époque, c'est normal.
Un bon roman pour les amateurs de ce siècle et du grand Maupassant.

lundi 13 septembre 2010

L'hOmme (le mien) frise la SchizOphrénie


Savez-vous quelle est sa phrase préférée? "Nous sommes plusieurs dans ma tête, mais c'est moi le chef."
Tout est dit, non?
Bon, ceci, maintenant qu'il m'a avoué cela, je comprends et j'explique mieux certaines choses. Par exemple, en tout premier lieu, son appétit. Jusque là, je ne comprenais pas pourquoi après avoir fait un repas équilibré l'homme avait encore faim. Mais finalement, c'est normal: ils sont plusieurs là-dedans, ça fait plus d'estomacs à remplir.

Je me plaignais également du fait qu'il ronfle fort; mais s'ils ronflent tous en même temps, il est normal que j'ai droit à un concerto.


Quand il dit "nous" au lieu de "je", je comprendrai mieux également. Genre: "Nous te souhaitons bonne nuit." Tout est normal!

Je pense d'ailleurs que je vais le vouvoyer. Comme cela, je m'adresserai à tous en même temps, pas de jaloux.

Par contre, si dans le lot il y en avait un qui pouvait être maniaque du rangement, ça m'arrangerait bien!
Ce serait bien aussi que chacun ait un travail, ça rapporterait.

Je commence à me poser des questions sur le chat. Parfois il miaule fort et lui aussi a tout le temps fin. Je tiens peut-être mon début d'explication...

Quant à moi...allez savoir...

Nous vous laissons et vous souhaitons une bonne lecture.

samedi 11 septembre 2010

Don't wOrry


Ne vous inquiétez pas, je ne suis pas morte!
Mins de publications en ce moment car je suis plongée dans l'écriture...pas trop le temps de venir blogger.
Mais ne vous inquiétez pas, je vous réserve de nouvelles chroniques!

lundi 6 septembre 2010

Aaaah, ma campaGne!

En plein coeur du Berry, l'Etang de la mer Rouge, peuplé de légendes


Je ne tiens pas spécialement à vous raconter ma vie (enfin, si vous lisez régulièrement ce blog, vous apprenez sûrement des trucs quand même), mais il faut que je vous parle de la terre qui m'a vu naître.

Là d'où je viens, on se fiche que quelqu'un soit bien habillé ou pas (d'ailleurs, si quelqu'un est très apprêté, on se demande même pourquoi). Là d'où je viens, les réseaux sociaux et virtuels ne sont pas une priorité dans la vie. Là d'où je viens, on a encore des croyances qui font rire dans les grandes villes. Là d'où je viens, on a des chemins escarpés (pas question de sortir les talons aiguille de 15 centimètres!). Là d'où je viens, l'air frais vivifie et le soleil colore gentiment la peau. Là d'où je viens, les enfants ne sont pas persuadés que les haricots poussent en boîte. Là d'où je viens, une haie s'appelle une bouchure, une grenouille se transforme en garnouille et une brouette serre mieux sous le nom de berrouette. Là d'où je viens, pour recommander à quelqu'un de ne pas se faire plus bête qu'il ne l'est,on lui dit: "Cré pas que c'est de ta faute si les garnouilles n'ont point d'queue!". Là d'où je viens, quand on aime pas quelqu'un, on ne dit pas: "Ne la regarde pas", mais plutôt: "R'garde-là pas!".


Tournon-St-Martin, mon village

L'endroit d'où je viens s'appelle le Berry. Les lieux où j'ai passé mon enfance s'appellent Tournon-St-Martin, Martizay, Châtillon-sur-Indre. La verdure et les villages m'ont profondément marquée. Je suis une fille de la campagne. J'appartiens à ces endroits. Quand j'étais petite, j'écossais et équeutais les haricots, je n'attendais pas que mes parents ouvrent une boîte en métal pour qu'on en mange. Quand j'étais petite, mes promenades du week end n'étaient pas des virées dans les centres commerciaux, mais dans les champs, avec mes grands-parents paternels.


Châtillon sur Indre, fief paternel

Dans le Berry, on sait vivre simplement. Les familles ont leurs joies, leurs peines, comme tout le monde. Mais le berrichon, il ne connaît pas le stress de la ville. Et je souhaite de tout coeur que ma région reste préservée de l'envahisseur urbain!
Dans le Berry, on a des célébrités locales: Gérard Depardieu, Michel Denisot, George Sand...et le Rabolliot Berrichon!
Chez nous, on dit que : "99 moutons + 1 berrichon, ça fait 100 bêtes".
Chez nous, au premier abord, paraît qu'on fait pas aimables. Mais quand on nous connaît, on ne peut plus se passer de nous :)
Chez nous, on ne s'embête pas avec les convenances. J'ai toujours connu les grandes tablées "à la bonne franquette".
Chez nous, on a pas la mer, ni la montagne, mais on a des forêts, des étangs, des petits châteaux et des légendes.

Ma région me manque. Entre elle et Nice, il y a un gouffre. Mon sang, c'est la Terre. On va me dire: "Bah vas-y, pourquoi tu n'y retournes pas?". Parce que comme partout, le travail manque. Et mon chéri, sa vie est ici, à Nice.
Mais dès que je le peux, je vais l'embrasser, mon Berry!!!

Dans mes racines, il n'y a pas que le Berry, d'ailleurs. Ma grand-mère paternelle m'a dit qu'on a des origines anglaises. Cela expliquerait pourquoi j'ai toujours été attirée par l'outre-manche et pourquoi mes amis et proches trouve que j'ai un côté "so british".J'aimerais creuser pour en savoir davantage sur ces origines. Mais vous imaginez, le côté British et berrichon mélangés? Voilà qui promet!

Le charme de la campagne anglaise

Mais nOn, je ne suis pas difficile...



Je ne sais pas d'où me vient cette réputation éronnée! Je ne suis pas difficile, c'est juste que je n'aime pas:

-Le lapin
-La viande de porc (sauf le jambon,le bacon et le saucisson sec)
-Les champignons
-Le gibier
-Le poisson en général (à moins qu'il soit bien cuisiné et sans arêtes)
-Les fruits de mer
-La viande de canard
-Les marrons
-Les châtaignes
-le ris de veau
-La frisée (si, je vous jure)
-Les sodas (Coca compris)
-Les desserts au café (alors que le café à boire j'adore)
-Les cerises
-Les clous de girofles
-Le cheval
-Le Chrorizo
-L'ail, oignons, échalottes



Euh... je crois que la liste s'arrête ici...
Vous voyez que je ne suis pas difficile.
Je dirais même que je suis gourmande...puisque j'aime tout le reste!

samedi 4 septembre 2010

Dans quel mOnde On vit, hein?



Nous vivons dans un monde où aujourd'hui le simple fait d'être policier suffit à se faire taper dessus (dimanche dernier, à Nice, des policiers se sont fait agresser en sortant d'un bureau de tabac par des gens qui voulaient juste "casser du flic"), dans un monde où un président n'a plus qu'à pointer une communauté du doigts pour que tout le monde s'y mette également (liberté, égalité, fraternité, mais apparemment pas pour tous).
Nous vivons dans un monde où la violence, la délation, les coups bas et les critiquent sont rois. Eh bien je le dis haut et fort: NON, JE NE SUIS PAS FIERE DE MON PAYS! Je sais que j'ai déjà écrit un article sur la xénophobie et je ne vais pas remettre cela sur le tapis, mais je souhaiterais ajouter un argument... Si un jour notre pays était en proie à une guerre civile, que vous ne pouviez pas survivre...que feriez-vous? J'entends beaucoup de personnes dire: "Moi, s'il arrive ça ou ça, je m'exile". C'est exactement ce que font ces personnes qui sont aujourd'hui expulsées, elles ont fui un pays où il est inimaginable de vivre. Alors le prochain que j'entends critiquer ces personnes, mais que j'aurais déjà entendu dire: "je m'exile", je ne manquerais pas de lui balancer: "Et j'espère que le gouvernement du pays dans lequel tu veux t'exiler t'expulsera!".



Bref, ma plaidoierie est finie. Passons à autre chose.
Comme je le disais, nous vivons dans un monde de malades. Tout est parti de cette phrase que j'ai l'autre jour lancé à mon chéri: "Je ne veux pas faire ma Chloé (une amie), mais un jour je vais tuer quelqu'un, là, comme ça, dans la rue!". La réponse est arrivée: "Sauf que toi, à la différence de Chloé, tu en es vraiment capable".
Pas faux. Quand on me met sur les nerfs, on ne sait pas ce qu'il peut arriver. Je vous remets dans le contexte: Nice. Cinquième plus grande ville de France. Troisième ville de province en matière de criminalité. Qui dit mieux?
Cette journée où j'ai sorti cette phrase, je me faisais sans arrêt bousculer dans la rue (à Nice, ça arrive tous les 3 mètres dix, à peu près). Genre, les trottoirs ne sont pas assez grands, les gens parfois, tu ne sais pas pourquoi, ils dévient de leur trajectoire, se déplacent en diagonale et atterrissent dans ton épaule. Et le pire, c'est que c'est à toi de t'excuser, t'avais qu'à pas être là. Bienvenus à Nice.
Et au moment où je suis en pleine discussion importante avec mon homme, un mendiant (tous les 4 mètres 12 à Nice, ils te voient 15 fois dans la journée, ils te demandent 20 fois une pièce), qui voit pourtant que nous sommes occupés lance: "Donne moi une pièce". Le sang a afflué dans mon cerveau (sans provoquer d'AVC, cette fois, rassurez-vous) et j'ai lancé, cassante: "Nan, mais on est en train de discuter, là!".
Je ne veux pas passer pour inhumaine; sauf que quand tu es arrêtée sans arrêt par des gens qui piailles, sans politesse aucune, au bout d'un moment, tu en as marre. Et ce n'est pas à moi de régler les problèmes de la société. Eh oui, Nice me rend mauvaise. Mais il y a de quoi, aussi.



Tenez, l'autre jour, petit café avec David et Sabrina. On fait un bilan de tout cela. Les policiers qui se sont fait agresser dimanche dernier. La peur du gendarme n'existe plus. Avant, tu voulais qu'un môme se calme, tu lui disais que tu allais appeler les gendarmes et il ne bronchait plus. Aujourd'hui, tu dis ça à un rejeton, il te sort: "Ouais, bah je vais leur n... leur race!". Tu commets une infraction, qui peut aller de rouler sur la voix du bus à braquer un casino, tu te fais arrêter, eh bah c'est la faute des policiers, ils ont bien mérité de se faire taper dessus. Non, mais faut arrêter un peu!
Autre constat; la mentalité des gens. Je ne sais pas comment ça se passe dans vos villes et villages, mais ici, dès l'instant où tu mets le nez dehors, c'est l'inquisition. Tout le monde dévisage tout le monde. "T'as vu celui-là comment il est habillé?". C'est une chose qui a tendance à me gaver. L'autre jour, j'avais une jupe en jean (qui arrive au niveau du genou) et je portais un haut quelconque. Mon chéri et moi remontons "Jean Médecin", l'avenue des poufs-poufs troooooop toooop over in! D'un coup, une blondasse bien siliconnée me dévisage, un sourire narquois au lèvres. Ce qui me rassure, c'est que je ne suis pas parano, mon chéri l'a vue aussi.  A quoi ça sert de juger les gens sur leurs tenues, hein?
Comme les jeunes SDF qui se promènent avec leurs chiens. Tout le monde les critique. Ca fait sale, oh mon dieu quelle horreur! Mais qui s'est fait vraiment emmerder par eux, un jour, qui???
Mon amie le grand penseur Marc-Olivier a dit un jour: "On ne peut pas plaire à tout le monde" (il en a même fait une émission TV le bougre). Certes, je suis d'accord, mais juger les gens sur la tenue vestimentaire, bordel!


Enfin, autre chose qui m'a mis hors de moi, en attendant chez le médecin. Une femme était là avec ses deux mômes "hyper malaaades mais qui foutaient quand même un bordel monstre", mais bon, la rentrée approchait, fallait bien qu'ils soient malades s'ils voulaient prolonger leurs vacances. La femme et sa gamine (7-8 ans), feuillettent une revue. D'un coup j'entends la mère s'exclamer: "Ah, c'est Emmanuelle Béart, je ne l'aime pas, elle". La gamine demande pourquoi. La mère répond, comme si c'était une évidence: "Mais parce qu'elle est vraiment laide!".
Eh oui, désormais, l'éducation, c'est d'apprendre aux enfants qu'on peut ne pas aimer quelqu'un uniquement pour délit de sale gueule!!
Le truc qui ne rate jamais non plus: mon chéri est quelqu'un de très joyeux. Donc quand on se promène dans la rue, parfois il chante, d'autre fois on se marre. Eh bien à chaque fois que mon homme fait le clown ou se marre, vous pouvez être sûrs que les gens se retournent et prennent un air choqué. "Quelqu'un d'heureux? Oh, non, c'est un crime!!".  Affligeant!


C'est dingue comme les gens ont peur de ce qui n'est pas comme eux. Pourquoi il est différent lui, il va me faire du mal?
Je pense que ces gens là n'acceptent pas les personnes originales parce que cela les renvoie face à leur banalité. A leur routine. Donc, à leurs problèmes. Et c'est bien connu, balayer devant sa propre porte, on aime pas.
Tout ça pour vous faire passer un message: les gens, occupez-vous de votre cul plutôt que celui des autres. Croyez-moi, vous avez du boulot.