OccupatiOn dOminicale

J'aime le dimanche. Bon, ok, je n'ai pas toujours dit cela. Pour tout vous avouer, avant, le dimanche, je n'aimais, mais alors, pas du tout! Quand j'étais enfant et adolescente, le dimanche était généralement la journée des devoirs. Déjà, ça traumatise bien. Parce qu'au pire, tes devoirs tu les faisais le matin et tu étais débarrassée, mais tu passais le reste de la journée à glandouiller. Au pire, tu avais un déjeuner de famille, ce genre de déjeuner où tu t'empiffres jusqu'à dix-huit heures et où après tu vas faire une petite promenade avant la soupe et tu faisais tes devoirs entre la vaisselle et le film de TF1. Je sais, cela sent le vécu...

Après, quand j'étais plus grande, mais pas encore vraiment établie avec un amoureux, bah le dimanche, je me demandais carrément à quoi ça servait! Là, ça y est, ô miracle, j'ai compris!
Le dimanche, ou il fait beau et tu sors te promener, tu finis même la balade en dégustant une crêpe ou une glace (et quand tu vis à Nice, tu te promets souvent de te mettre au régime le dimanche soir, puis finalement, comme tu as marché toute la journée, ça a compensé les calories, donc c'est pas grave, que tu te dis pour t'alléger la conscience, enfin ce qu'il en reste), ou il pleut, et alors là, tu cocoones avec un homme, de préférence le tien, à la maison.  Soit il est sur le PC, soit sur la Playstation, peut-être même les deux en même temps s'il est doué mais généralement c'est rare, et toi, tu en profites pour revoir les règles de l'épilation... Et souvent, bien souvent, tu te munis d'un magazine féminin (je vous préviens, j'ai des actions chez Cosmo!).

Bon, chez nous, ce week-end, il a fait beau. Mais parfois, on aime bien faire comme s'il pleuvait (traduisez, on aime bien rester chez nous à rien foutre).
Alors vas-y que je feuillette un magazine qui me promet de pouvoir faire un régime sans que je souffre (je peux même me faire plaisir) et surtout sans que je perde le moral. Je ne tiens pas spécialement à faire de régime, mais on ne sait jamais, ça pourrait servir pour une copine, pour la voisine, pour mon chéri, pour le facteur, pour le chat...ou pour moi, finalement, tiens.

Et là; putain, on parle de moi!!! Si, si: 85% des femmes ont de la cellulite!! C'est écrit noir sur blanc! Inutile de préciser que pour des raisons génétiques, héréditaires, hormonales, je fais partie du lot! Moi, en bonus maison, j'ai même des vergetures alors que je n'ai jamais donné la vie!
Et je ne sais pas pour vous, vous allez me le dire, mais à chaque fois que je vais à la plage, le paréo noué autour des hanches, bien sûr, eh bien tous les spécimens présents font partie intégrantes des 15% restants.  C'est peut-être de ma faute, après tout, il y avait peut-être un panneau, perché, là, en hauteur, qui portait la mention: "Plage réservée aux 15 %".

Dans un sens, 85%, merde, ça rassure! J'annonce la nouvelle à mon homme: ça tombe bien, il aime les vraies femmes. Celles qui ont des formes (Jennifer Lopez et Eva Mendes ne sont pas considérées, chez moi, comme des filles qui ont des formes), pas les 15% qui s'affament pour pouvoir suivre les diktats de la mode.

Vous reprendrez bien une part de gâteau?

Oui, j'adore le dimanche!