mercredi 18 août 2010

Economisez votre salive... ne me parlez pas le matin!



Non, je ne mords pas, mais mes propos ne sont pas toujours cohérents...
Moi, le matin, il me faut mon petit rituel.
Mon rituel est tout bête, il s'appelle petit déjeuner. Une grande histoire d'amour entre lui et moi! De toute façon, si je n'ai pas mes deux cafés dans le sang, inutile d'espérer que je décolle, alors il vaut mieux que ce repas et moi soyons les meilleurs potes du monde (comme Laurel et Hardy, comme Starsky et Hutch, comme Elie et Dieudonnée, ah non, le dernier exemple n'est pas bon). Et puis c'est l'un des rares moments de la journée où tu peux manger sucré sans -trop-culpabiliser.  Alors je dis, festin!

Mais attention! Chaque période de ma vie a son rituel petit-déjeunéien!
Tenez, par exemple, le petit déjeuner de la Cla célibataire; bon ça fait un an et demi que cela ne m'est pas arrivé, mais avant, voici comment cela se passait. (attention, mise en condition).
Je me lève, je suis dans le brouillard, elle est où la porte déjà, aïe elle était là visiblement, je fais chauffer de l'eau pour boire "l'ami du petit déjeuner, l'ami r...", tout ce qui me tente, je le mets sur un plateau, que je transporte dans le salon.
Assise sur une chaise, le chat sur les genoux, Cosmopolitan dans une main, le bol de café-chicorée dans une autre. J'alterne entre le bol et la tartine (ou au choix la gaufre au beurre, miam, slurp, un délice!). Je lis mon Cosmo et commente les articles d'un "Groumph". Cela veut dire que globalement je suis d'accord.  Le chat a la décence de ne pas me parler. Il me connaît bien, à force! Au bout d'une demie-heure, je suis à peu près opérationnelle et je peux aller prendre mon bain sans risque de noyade.

Maintenant, le petit déjeuner en couple. Nous nous levons tous les deux. Je suis toujours dans le brouillard et je dois me concentrer pour ne pas rater une marche de la mezzanine  et ne pas finir applatie en bas comme un moustique qui aurait menacé de goûter le doux élixir qu'est mon sang. Nous préparons le petit déjeuner en amoureux. On ne s'encombre plus du plateau. Chacun attrape ce qui lui tombe sous la main et en dresse l'inventaire à voix haute. Direction le salon, assis sur le canapé, le chat à nos pieds, ou s'il est de mauvaise humeur (parce qu'il n'a pas eu son café?) couché dans son carton.
L'homme allume la télé. Plus de Cosmopolitan, du moins le matin. L'homme a l'indécence de me parler. "Groumph". Cela veut dire qu'il peut me raconter ce qu'il veut. Les informations seront comprises et traitées deux cafés et une heure plus tard.
Le PC et la douche clôturent cet instant.

J'ai remarqué, maintenant que mon chéri travaille, le petit déjeuner se rapproche plutôt du premier. Le chat en moins sur les genoux, il est assez solitaire lui aussi le matin.
En tout cas, si ce repas pouvait durer toute la vie, qu'est-ce que je serais heureuse (et grosse aussi!!).


4 commentaires:

  1. ah ah ah Cla !
    je suis comme toi....
    le matin faut pas m'adressé la parole tant que j'ai pas pris mon petit déjeuné avec " l'ami Ricoré " !
    Cricri

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  2. Excellent ton article j'aime beaucoup!!! Et très juste!! Je t'aime <3

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  3. Décidément ton chat est d'une rare civilisation envers ses maîtres^^.
    Pour t'aider à retrouver la porte, pourquoi ne pas coller des vignettes phosphorescentes autour?

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  4. Chronique très réaliste, j'adore, je comprends mieux pourquoi tu parler peu quand je venais dormir chez toi lol

    La Blonde

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