Je préfère les livres aux fringues (et je le vis bien)

Alors que je parcourais un de mes blogs favoris ( regardez dans ma liste, oui, là, à droite, vous trouverez "C'est quoi ce bazar?", allez-y, cliquez et vous y êtes), je tombe sur une phrase que j'aurais pu écrire: je préfère les livres aux fringues. Ni une, ni deux, voici un excellent sujet de chronique, isn't it??

Donc, oui, je suis une "reader victim" et j'assume! Je ne sais pas, curieusement, à mon oreille, cela sonne mieux que "fashion victim", quand même, y'a plus de classe. Bon, cela n'empêche pas ma garde-robe de déborder et de décréter tous les 15 jours que je n'ai rien à me mettre, mais je ne suis pas à l'affut des dernières tendances, que je trouve moches de toute façon. C'est vrai, ça, quand on était petites filles, on rêvait d'envoyer la jupe à fleurs dans la tronche de notre habilleuse, et maintenant, voilà qu'elle revient à la mode. Pourtant je suis désolée, mais moche c'était avant, moche cela reste, que ce soit la mode ou non. Ceci dit, je n'ai pas l'intention de faire une chronique de mode (ou de non-mode, à choisir). Et puis il me suffit de sortir dans la rue pour voir que je ne suis pas une "fashion victim". J'ai mon style bien à moi (tantôt glamour, vintage, tantôt jean et petit haut, tantôt gothique-victorienne), et ça, dans le regard des "fashion", ça ne passe pas. Tu croises leurs yeux inquisiteurs, tu lis le crime de lèse-majesté. M'en fiche, j'ai d'autres préoccupations que de savoir si je rentrerai un jour dans une taille 34 (je connais déjà la réponse en plus).

Niveau préoccupations, je serais plutôt là: "Trop de livres me tentent, faut encore que je fasse un choix, trop dure la vie, pourquoi je ne suis pas millionnaire, d'abord?". Oui, c'est vrai, cela, pourquoi? En attendant que l'enquête soit menée et aboutie, parlons bouquins.
Tu veux me rendre heureuse? (Roi Toudoux, si tu passes par-là...). Tu rachètes une librairie entière (avec les livres) et tu m'autorises à vivre dedans. En même temps, le risque, c'est que je n'en sorte plus après. Le pire, c'est que tout m'intéresse! Les polars, les romans historiques, la littérature moderne, les classiques du XIXième, la fantasy, le thriller, la science-fiction, et j'en passe. J'ai une liste d'auteurs à découvrir haute comme moi (1 mètre 54 et demi). D'ailleurs, avant mon AVC, mon rêve était d'ouvrir une librairie un jour. Bon ce n'est plus possible, vues les circonstances, mais finalement, je vais saisir l'opportunité pour passer de l'autre côté, c'est-à-dire écrire, faire rêver et voyager les gens. Pas mal aussi comme idée...

Reste un point sensible. Les amoureux des livres militent. Ils militent pour la fermeture des FNAC et autres Virgin, parce que cela tue les libraires. Peut-être. Je ne sais pas. Le prix unique du livre a été instauré, donc... Certes, il y a plus de choix dans ces hypermarchés de la culture, mais il est toujours possible de commander en librairie. Perso, je fréquente les deux, cela ne fat pas de jaloux.

Un autre beau rêve, tiens...Que tout le monde se délecte un jour de lecture... C'est beau l'utopie!!! Mon idéal de bonheur? Un jardin, du soleil, une chaise longue et un bouquin. Comme le chantait Baloo, il m'en faut peu pour être heureuse (oui je sais, maintenant, vous l'avez en tête pour la journée, j'aime que l'on me maudisse).


Et vous, vous aimez lire?

J'imagine tout à fait cette bibliothèque dans mon prochain chez-moi :-)