Week-end rOmanTique à la mOntaGne

Samedi 19 Février, 5h45. Debout là-dedans!!!!!!!! Dur, dur, mais allez, on fait comme les chats (on s'étire de tout son long), on s'extirpe péniblement du lit, on évite de se casser la figure de la mezzanine, et on se traîne pour préparer le petit déjeuner. On allume la télé...pratique d'avoir enfin la TNT, on peut se réveiller avec un concert de Moby! On peut émerger bien comme il faut. Après une bonne douche et la vérification des bagages, c'est parti pour la gare SNCF, où le bus nous attend. Je gobe ma cocculine afin de ne pas être malade en route. Il y a beaucoup de monde qui attend le bus, mais le Roi Toudoux a réservé, heureusement!  Je manque de me casser la figure entre le trottoir et l'entrée du bus, mais tout va bien!
7h45, le départ!

Arrivée à 10h à Auron. Le chauffeur conduisait comme un fou, et cocculine ou pas, je suis barbouillée! Direction l'hôtel pour poser nos bagages et prendre un bon petit déjeuner! Café, tartines, croissant, jus d'orange, c'est bon, nous sommes d'attaque! La prise de possession de la chambre ne se faisant pas avant 13h, nous allons faire une promenade dans le village. Repérage de la piste de luge, tour d'Auron... Enfin, nous allons par derrière l'hôtel. Après une petite exploration, mon chéri nous fait un petit temps mort. Je le vois bloquer. A 3 mètres de nous, deux hommes discutent. "Regarde! C'est Clovis Cornillac!" me lâche le Roi Toudoux. Moi: "Mais non, ça peut pas être lui, on est à Auron". Et pourtant! Le voilà qui ouvre la bouche pour répondre à son interlocuteur, et la voix ne nous trompe pas: là, à 3 mètres de nous se tient Clovis Cornillac. Et nous restons plantés comme deux couillons. Nous avons droit à un petit sourire, le Roi Toudoux lance alors un "bonjour" que Jacques Chirac ne renierait pas et l'acteur se dirige vers son hôtel, voisin du nôtre. Nous n'en revenons toujours pas!

Retour à l'hôtel, direction la chambre. Magnifique, endroit très coquet, j'adore! En plus on a une terrasse!  Je me rafraîchis un peu tandis que le Roi Toudoux pique un petit somme. Vers 14h, nous nous mettons en quête d'un endroit pas trop cher pour déjeuner. Moi, je me marre. Et pour rire, je sors: "Monsieur Cornillac, on va se manger une petite fondue?". Chéri a avisé un snack face à notre hôtel. Sandwiches, panini, barquettes de frites, bref, du pas cher, c'est ce qu'il nous faut. Lorsque l'on passe devant, il me donne une pression sur la main et au lieu de s'arrêter, continue. Je me retourne, et explose de rire: assis à la terrasse de ce snack, Clovis Cornillac! Nous nous réfugions à l'intérieur pour passer commande; je ne peux décemment pas me tordre de rire devant l'acteur, ça ne se fait pas, et je n'oublie pas qu'il a fait de la boxe!! Mais au moment ou nous prenons commande, il entre pour payer. Alors qu'il est planté à côté de moi, je lutte pour réprimer un violent fou rire. Et le Roi Toudoux, le seul réflexe qu'il a, c'est de me coller l'appareil photo dans les mains. Oui mais non, je ne peux pas. 1/ je ne vais pas oser demander une photo 2/ si je joue les paparazzi, je risque d'avoir affaire à lui. Et c'est ainsi qu'il est reparti et que nous avons mangé nos paninis, complètement pantois (nous, pas les panini).

Après-midi luge pour le Roi Toudoux, prise de photos pour moi. Retour à l'hôtel vers 16h45 pour déguster un bon pain perdu. Et ensuite, sieste! Jusqu'à 19h! Ca fait du bien! Au réveil, une douche, et dîner à l'hôtel à 21h. Dîner délicieux, du tout fait maison! Potage de légumes, gratin de cannelloni aux légumes et mousse au chocolat, mmm!! Retour dans la chambre, et c'est là que....mon chéri me fait un massage...et sa demande!!! Evidemment, j'ai dit oui sans hésiter!

Le lendemain matin, Auron est sous la neige. Après le petit-déjeuner, nous décidons d'aller faire une randonnée dans la montagne. Mais à partir de midi, la neige redouble d'intensité. Nous sommes déjà bien avancés en hauteur quand mon instinct me souffle qu'il faut qu'on redescende. Bien nous en a pris: en bas, on ne voit même plus la route, recouverte d'un manteau blanc. Nous apprenons même que les gendarmes ne laissent pas partir les voitures qui n'ont pas de chaînes. Nous allons déjeuner à l'hôtel, il y a beaucoup de monde et nous sortons de table vers 16h. Le temps de rejoindre le bus.

Et sur le trajet du retour, même pas malade! Très bon chauffeur, on a fait le chemin avec l'intégrale de Bowie. Retour à Nice un peu dur, comme à chaque fois. Mais je suis très heureuse du plus beau week end de ma vie!