" Fils unique, Philippe a toujours été persuadé qu'il avait un frère. Il mène une vie tranquille et simple, élevé par des parents, Maxime et Tania, fous amoureux l'un de l'autre. Le garçon imagine la rencontre de ces deux grands sportifs sur un stade ou au bord d'une piscine. Lui l'enfant chétif et malingre, il s'invente un frère fort et merveilleux.
Philippe grandit dans la France de l'après-guerre dans une famille trop lisse. Puis , l'année de ses quinze ans, Louise une vieille voisine va lui raconter sa véritable histoire. Elle va lui parler de ce frère fantône qu'il n'a jamais connu.
Et c'est un secret bouleversant qui va lui être révélé..."
On sort de ce roman autobiographique avec un noeud à la gorge. L'écriture est sobre, pudique, mais le contenu est poignant et bouleversant. Une famille qui a subi les horreurs de la guerre de 39-45, horreurs sans lesquelles le narrateur ne serait pourtant pas là. Un passage résume bien ce paradoxe: "Je tentais d'imaginer les sentiments de ma mère face à la nouvelle: l'ennemi dont elle avait fui la menace devenait un allié, balayant le seul obstacle qui se dressait entre elle et mon père. Tout devenait possible si Hannah et Simon ne devaient pas revenir."
Ce n'est pas un énième roman sur la guerre. C'est une histoire personnelle, très touchante.
Philippe Grimbert |
C'est un livre que j'avais aimé.
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