dimanche 22 mai 2011

Le Festival de Cannes... J'y étais!(1)

Pour vous, mes chers bloggeurs et bloggeuses, habitant à Nice, il était inconcevable que je n'aille pas au Festival de Cannes. Je n'ai aucun film en compétition, je ne suis pas photographe officielle, mais avec mon petit numérique et la bagout de l'homme pour demander les autographes, nous sommes parvenus à quelque chose de bien!
En exclusivité, voici mon reportage!

-1ier jour, le 11 Mai. Chéri et moi arrivons vers 10h30, direction l'hôtel Martinez. Tout est calme, nous sommes une vingtaine. Il paraît que nous venons de rater Woody Allen d'un côté, et Antonio Banderas de l'autre. Ce n'est que le début, donc nous ne perdons pas espoir et restons contre la barrière de l'hôtel. J'en profite pour le photographier, histoire de...


Puis tout à coup, une voiture arrive. Une grande brune en sort. De dos, j'ignore qui c'est. Les journalistes et photographes se mettent à crier: "Inès! Inès!". Inès? Mais oui, Inès de la Fressange, bien sûr!!! Furtivement, je pense que j'ai un pantalon de sa marque à la maison, un pantalon dans lequel je ne rentre pas et que je ne sais même pas pourquoi je l'ai encore, mais pantalon Inès de la Fressange quand même... Le fil de mes pensées s'interrompt; la dame de la Fressange arrive vers nous. Elle est très belle, simple et souriante. Sa voix est un peu rauque, elle sent le café. L'autographe est signé pour l'homme, quant à moi, je la photographie:


Nous nous remettons à peine de la beauté naturelle d'Inès que nous entendons "Laurent! Laurent!". Hein? Je vois un crâne chauve, mais la tronche, je ne la remets pas. Mon homme m'apprend que c'est Laurent Weil, Monsieur Ciné de Canal+. Alors que la populace (nous, quoi), l'appelle poliement, cassant, il répond: "Vous me verrez pendant 15 jours!" et s'en va.
Tant pis pour lui, je ne publie pas la photo, na mé oh, t'as qu'à être gentil, d'abord!
Quelques heures passent, les vedettes se font attendre. On commence à s'ennuyer alors on photographie un peu de tout: nous, les belles voitures, les pigeons, les voitures officielles... Y'a bien des gens qui sortent du Martinez, mais ils ne sont pas connus.
Daniel Herzog passe et signe, Elodie Bouchez nous promet en vain qu'elle reviendra, Dominique Farrugia apparaît également. Je ne savais pas du tout qu'il était atteint de sclérose en plaque. Le voir ainsi nous fait de la peine. Là encore, par respect pour lui, je ne publierai pas la photo.
L'après-midi arrive vite, nous restons sur place. Je me fait interviewé par une télé anglaise, qui me demande qui j'attends. "Nobody and everybody!", je réponds, inspirée. Lady Gaga est l'invitée du Grand Journal, dont le plateau est à cent mètres, à peine. Nous subissons ses répétitions, en play-back. J'utilise le terme subir, parce que je peux vous dire que quand on aime pas Lady Gaga, c'est terrible. Tout le monde nous dit: "Vous ne la photographiez pas?". Non, désolés, on s'en fiche de la Gaga!
Inès de la Fressange part en promenade avec sa fille, Farrugia se repose en terrasse. Un cochon gros homme sort d'une voiture. "Massimo!! Massimo!". Gargia. L'ex gigolo devenu riche en baisant des vieilles friquées, pique-assiette par excellence. Monsieur fainéant, aussi, qui fait comme s'il n'y avait personne devant le Martinez et s'engouffre dans l'hôtel. Au moins, ils auront de la viande pour le dîner.


Une superbe mustang bleue fait son entrée. Un homme et son chien en descendent. Tout le monde appelle "Yves!". Yves? Yves Lecoq. Que j'ai du mal à reconnaître sans maquillage. Mais il est sympa, il s'avance vers nous, malgré le fait qu'il doive aller répéter pour les Guignols.

Et soudain, l'affolement. Photographes qui se ruent, gens qui crient. Que se passe-t-il? La superbe Aishwaria Rai sort de l'hôtel pour aller faire une séance photo. Je l'ai, sur le vif. Contente!

Jérémy Michalak vient nous faire participer vocalement à l'émission de Ruquier (mais ne signe pas d'autographe, faut pas rêver non plus, hein), Massimo Gargia ressort costumé, ainsi que des belles filles grandes et minces, qui servent de portes-manteaux pour de somptueuses robes. L'acteur et ex-Robin des Bois Pef vient à son tour, signe et pose. Tant mieux, on désespérait!!

Et puis c'est le retour d'Aishwaria (surnommée Ushuaia Nature par l'homme), plus belle que jamais!

D'autres stars sortent, mais ne se prêtent pas au jeu. Dommage. Emir Kusturica consent toutefois à poser.

La journée se termine pour nous, je manque d'être écrasée contre la barrière et de faire un malaise vagal. Mon chéri, déçu, constate qu'à Monaco les pilotes de F1 jouent davantage le jeu.

-2ième Jour, le 12 Mai. Nous sommes déterminés. Plus que jamais. Nous passons devant le Carlton, qui est une vraie forteresse. Les stars n'ont pas envie d'être vues. Paradoxal, à Cannes. Nous arrivons vers midi au Martinez. Apparemment nous n'avons rien raté. C'est très calme. Je photographie le défilé des valises de luxe et des robes de haute couture. Au moins, ça occupe. Tout à coup, cela s'agite un peu. C'est la journée des personnes âgées! Coup sur coup, nous avons Lucienne (célébrité de Canal+), et monsieur Pierre Bénichou, qui est très grand et très euh... bah tu ne l'embêtes pas quoi! Il signe, très gentiment.



L'après-midi arrive, nous entendons une chanteuse répéter au Grand Journal. Qui est-ce? Jessie J. Connais pas. Ah, mais si! Ma meilleure amie m'en a parlé! Oui ça sonne pas mal. Et comme ma meilleure amie est fan,nous y allons, histoire de faire des photos.
Elle s'habille bizarrement, n'est pas maquillée mais plutôt mignonne, sa musique est entraînante.

Et puis, vers 15heures, plus personne. Nous sommes devant les barrières du Grand Journal. Au premier rang. On reste? Allez, on reste! Répétition des Guignols, arrivée des animateurs et chroniqueurs... Le chauffeur de salle, qui a un accent très agaçant, nous apprend que nous allons passer à la télé pendant le show de Jessie J. Ah bon? Oh mon dieu, je suis bien coiffée, au moins?
L'émission commence, nous assistons en direct à la chute de Woody Allen, qui se rattrape aux coucougnettes de Michel Denisot. Les autres invités arrivent: Jean-Paul Gauthier, Inès de la Fressange, Jane Fonda... Beaucoup de retouches maquillage, Yann Barthès est le seul à saluer le public avant ET après son passage. Jessie J arrive, on doit faire comme si on était des supers fans. Ah. J'ai prévenu tout le monde qu'on allait nous voir. Ma réputation va être faite.




Les sms arrivent: "On t'a vue à la télé!!!". Plus tard, un ami fera même une capture d'écran. L'homme à la casquette, à côté, c'est le mien!

Nous allons à la sortie de l'émission. Jean-Paul Gautier se laisse photographier, et mon chéri a sa photo avec Yann Barthès et Ariane Massenet. Journée riche en émotions!

5 commentaires:

  1. Eh bé, que d'émotion et d'aventures !!!!!

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  2. Je ne suis pas fan du tout de Cannes et des stars, mais être sur le plateau du Grand journal...petite veinarde! ;-)
    En effet, on t'aperçois bien, tu es belle comme tout! Biz et au fait...bon anniversaire en retard!

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  3. Raaaah veinarde!!! Et ton chéri il est tout fier d'être avec Yann et Ariane {il a de quoi! ^w^}

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  4. Bibouille le chasseur d'autographe!!22 mai 2011 à 15:35

    Excellente première partie, j'aime beaucoup ta façon de raconter notre escapade, j'adore!! Je t'aime

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  5. Trop cooooooooooool !

    Tu n'as pas vu Mélanie Laurent ?

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